Je reviens vers vous au sujet du matériel de Loxen pour les balades et le canicross. Cela fait quelques semaines que je teste la gamme @idog_concept avec Loxen 🐶 grâce à Tom and Co . Elle a été élaborée en collaboration avec le double champion du monde de canicross : @antonylemoigne 🏆 (et ancien triathlete s’il vous plaît !).
J’étais très contente de pouvoir accepter cette collaboration car je sais à quel point cela peut être difficile de trouver du matériel de qualité et adapté à nos chiens. Je me rappelle m’être réfugiée dans un groupe Facebook à l’époque (pour demander de l’aide) et avoir croisé les doigts pour que le matériel commandé soit à sa taille. Je me suis d’ailleurs trompée et j’avais du renvoyer et recevoir un nouvel harnais. Le premier baudrier que j’avais acheté ne me convenait pas du tout et je n’étais pas certaine que la force de la ligne de trait soit bien pour Lox.
Bref, lorsque je me suis renseignée pour le canicross, je suis tombée sur des vidéos d’Antony Le Moigne. J’étais en admiration devant sa complicité avec ses chiens en course. Alors quel fierté d’échanger avec lui pour le choix du matériel de Loxen, c’était super intéressant et j’étais trop contente de pouvoir discuter avec une des personnes qui m’inspire en canicross 🙌🏻. D’ailleurs, le matériel est disponible dans les magasins @tomandcofrance et tous les conseillers sont formés par Antony afin que vous receviez les meilleurs informations possible. J’ai donc reçu:
un baudrier « Canyon« : Je préfère courir en baudrier car cela est mieux pour mes lombaires. La première fois, il faut prendre le temps de bien le régler et ensuite le tour est joué, vous n’avez plus qu’à courir ! Il est super confortable.
une ligne de trait « Opale« : il y a plusieurs force pour les lignes de traits en fonction de la taille de votre chien. J’ai pris la « small dog » . J’aime beaucoup l’attache avec un mousqueton qui se visse car cela permet d’être certain que pendant la course la ligne ne se défasse pas du baudrier !
une longe « Confort » de 10m: c’est ma nouvelle chouchou ! 🤩 elle est parfaite pour Loxen qu’on lâche rarement à cause de son instinct de chasse. La longe a une attache sécurisée ET un amorti élastique en bout de laisse. QUEL BONHEUR pour nos mains ! Nous n’avons plus à utiliser la longe « fait maison » avec une drisse de bateau et un mousqueton d’escalade (trop lourd, qui faisait dévier avec son poids le harnais de Loxen). On ne se brule plus les mains ou les jambes avec le frottement de la corde contre la peau. 🤪 En plus elle est réfléchissante et prends beaucoup moins l’eau que la drisse.
un harnais « Style »: pour la balade/randonnée en campagne. C’est celui que Loxen porte sur les photo. Ce harnais a deux attaches pour la laisse (à l’avant et à l’arrière) et une poignée pour tenir Loxen en cas de besoin. Il est ajustable selon le gabarit du chien (il existe quand même plusieurs tailles de base). Il est meltonné , a de large ouverture pour les épaules, le design est vraiment sympa et il a aussi des bandes réfléchissantes.
une petite laisse « confort pro »: Le gros +: elle a une sécuritée pour la voiture 👌🏻🚘 et un amorti élastique en bout de laisse. Agréable quand on la promène. Avec Loxen qui tire beaucoup, c’est vraiment pas mal !
Malheureusement, il n’y a pas encore de taille de harnais de canicross pour Loxen. J’espère bientôt car leur harnais x-back One me fait de l’œil ! Loxen a une taille atypique de beagle et c’est très difficile de trouver sa taille pour le canicross.
En bref, on a adopté tout ce qu’on a reçu ! Le matériel est de qualité, . Et le harnais de balade est bien mieux que le précédent que nous avions acheté parce que beaucoup de chiens l’avait. Il était beaucoup moins confortable pour Loxen !
Déjà trois ans que notre boule de poils d’amour nous a rejoint. Pour rappel, Loxen est un Beagle femelle, un chien de chasse, venant d’un élevage d’où nous l’avons adopté à l’âge de 8 mois.
Je vous en parle longuement dans les articles suivants: ici et ici.
Je vous ai aussi beaucoup parlé du canicross , ces dernières années, car cette activité nous a aidé pour que Lox prenne confiance en elle. Nous avons créé des liens encore plus forts à travers le sport et nous avons vécu des courses géniales ensemble.
Et si on faisait le point sur ces trois ans de vie commune ?
crédit photo: @mans_dvg
Le moral de Loxen:
Nous avons récupéré Loxen dans un état psychologique catastrophique suite à ses 8 premiers mois de vie: elle avait peur de tout, se cachait des humains, faisait pipi et dormait sur sa couche, ne savait pas jouer ou rentrer en interaction avec d’autres chiens. Nous l’avons fait venir vivre à Lyon, en appartement, avec nous. Je vous parle de notre organisation et de la vie d’un chien en ville ici et ici en vidéo avec ma super éducatrice canine Manon.
Loxen s’est épanouie depuis et s’est beaucoup sociabilisée avec les autres chiens du quartier. Elle n’aimait pas les balades en heure de pointe mais s’éclatait au parc à chien. Elle était toujours très stressée en ville et ne se détend jamais complètement quand il y a trop de voitures, de personnes qu’elle ne connait pas, de skates, de trottinettes, de vélo et de valises à roulette.
Mais nous l’encourageons toujours et l’emmenons le plus possible avec nous partout où nous allons ! Dans le but de lui faire comprendre que l’extérieur ne lui veut pas de mal. Quand je regarde son évolution en 3 ans c’est juste spectaculaire. Nous sommes passés d’un chien qui tirait dans tous les sens en croisant une poubelle dans la rue à un chien qui n’est pas à l’aise mais qui arrive tout de même à sentir des odeurs, à ne plus chercher à s’enfuir et qui peut croiser une poubelle sans chercher à passer par le trottoir d’en face.
crédit photo: Lola Ledoux
Nous avons déménagé dans le sud et nous habitons désormais dans une ville très très calme. Là, on peut dire qu’elle n’a plus peur du tout en promenade puisqu’il y a beaucoup moins de facteurs de stress. Mais les parcs à chiens nous manquent et elle ne joue plus autant avec d’autres poilus ! Par contre les balades sont beaucoup plus intéressantes pour son flair de chiens de chasse: lapins et autres odeurs de la nature sont à portée de museau ! On peut plus souvent la laisser faire sa vie sans risque et c’est vraiment très épanouissant pour elle.
La santé de Loxen:
De ce coté là nous avons été plutôt tranquille. Mis à part deux mésaventures avec ses glandes salivaires, qui s’étaient bouchées, nous avons eu peu de frais vétérinaires ! Les visites annuelles, les vaccins, le passeport (pour pouvoir l’inscrire à des courses de canicross), sa stérilisation et enfin les frais de soins lorsque ses glandes nous ont embêté.
Cela reste un budget annuel certes mais par rapport à d’autres chiens je sais que nous avons été épargnés de ce cote là ! Nous pensons quand même à prendre une mutuelle car dès qu’il faut faire des examens le budget s’alourdit et nous sommes en pleine réflexion sur laquelle nous allons choisir.
MRN Photographie
La vie avec un chat:
Nous avons adopté une jolie rouquine Réunionnaise que nous avons baptisé Ginny (elle est rousse et j’aime Harry Potter.. cqfd). Nous avons évité à cette dernière de se retrouver en refuge suite à son propriétaire qui souhaitait l’abandonner. Ma soeur (Manon) vit à La Réunion et mon autre petite soeur (Camille), qui était en voyage chez Manon, est rentrée avec Ginny pour que nous l’adoptions.
Elle est arrivée après Loxen dans notre vie donc cela a été plus simple pour gérer cette cohabitation. Lox est plutôt douce et craintive donc elle n’a pas sauté sur le chat quand nous les avons réunis ! Par contre Ginny s’est vite mise en hauteur pour cracher Loxen. Elle avait aussi peur de nous et nous observait depuis son perchoir. Finalement, elles évitaient de se croiser les premières semaines. Petit à petit, elles se sont senties et aujourd’hui elles apprennent à se comprendre (elles n’ont pas les mêmes codes de communication). Loxen n’a pas du tout peur et Ginny, très très curieuse, est demandeuse d’attention. Elle est aussi très joueuse et c’est très sympa à observer. Parfois, elle tape avec sa patte les oreilles de Loxen qui pendouillent ou elle cherche à l’attraper cachée sous le canapé. Elle se met aussi en embuscade quand elle l’entend arriver au détour d’un couloir. Sans jamais vraiment chercher à l’attaquer, c’est une forme de jeu et pour le moment il n’y a eu aucun coup de griffes !
Le canicross avec Loxen:
J’en vous en ai beaucoup parlé dans cette vidéo et vous pouvez retrouver le matériel que l’on utilise dans l’onglet « shop my » de mon blog.
Comme pour quelqu’un qui commence la course à pied, Loxen n’a pas couru 20KM du jour au lendemain. Nous avons augmenté les distances et le temps d’entraînement petit à petit.
Elle vient courir plusieurs fois par mois en mode « traction » avec nous. Sinon, elle court en libre. Le soucis que nous avons depuis quelques semaines c’est que, en vivant à la campagne, son instinct de chasseuse s’est développé et elle part de plus en plus souvent sur une piste si je la laisse faire (je peux me retrouver à attendre 45min qu’elle ait fini de courir dans les bois après un lièvre). C’est donc un peu plus compliqué ces derniers temps d’apprendre à gérer ce problème tout en continuant de m’entrainer en libre avec elle.
crédit photo: Lola Ledoux
Les compétitions sont toujours aussi géniales et Loxen s’éclate. Lorsque nous courrons toutes les deux, si elle n’a pas de stimulis devant elle pour tracter, Lox peut vite se déconcentrer et s’arrêter régulièrement pour sentir des odeurs. Si on court à plusieurs, le problème est beaucoup moins présent car elle est dans une ambiance de course en groupe (comme si elle était en meute finalement).
Elle craint toujours la ligne d’arrivée à la fin d’une compétition car souvent l’attroupement de personnes et le bruit des applaudissements l’impressionne.
L’alimentation de Loxen:
Je tiens à préciser (devant le sujet sensible qu’est l’alimentation de nos chiens) que je vous partage MON expérience et celle de Loxen.
Lorsque nous avons récupéré Loxen, elle était nourrie par une marque de croquettes premier prix qu’elle a vite boudée en arrivant à la maison. Nous avions alors changé pour des « Royal Canin Medium » trouvée dans un magasin spécialisé. Puis j’ai entendu parler du BARF c’est à dire: nourrir son chien avec une alimentation crue et la plus naturelle possible. Nous avons voulu tenter l’expérience car nos copains du parc à chien nous avait convaincu que ce n’était pas difficile à mettre en place.
Sauf que ce n’était pas si simple que ça et que nous n’avions pas un super congélateur. Pour rappel, mon compagnon est médecin, fait des gardes de 24h parfois et je travaillais aux urgences en 12H, moitié de nuit, moitié de jour, un week end sur deux (sur certaines périodes intenses). Mon conjoint était la semaine à 5H de route de Lyon et est parti 4 mois loin de chez nous.
Pour rappel bis, je n’aime pas cuisiner, je mange peu de viande, je déteste faire les courses, j’apprends tout juste à aimer bien manger et faire de bons petits plats.
Le BARF c’est très bien quand c’est très bien fait et clairement ce n’était pas notre cas. Je n’arrivais pas à faire ses plats à l’avance, à bien cuisiner pour qu’elle ne manque de rien et pour être certaine qu’à long terme elle n’aie aucune carence. Cela implique de bien se former sur l’alimentation et les besoins d’un chien (en fonction de ses dépenses énergétiques).
De plus, niveau logistique, je suis une personne qui voyage beaucoup en train avec Loxen pour aller voir des amis ou de la famille, pour aller faire des compétitions, des évènements ou pour partir en vacances. Nous la faisons garder par des amis plusieurs fois dans l’année aussi. Quand je voyage, il faut prévoir une glacière, en plus de la valise et sac à main. Et prévoir le stockage sur place. Logistiquement, ce sont des éléments qui m’ont freiné et qui m’ont fait abandonner ce type d’alimentation.
Nous avons essayé pendant deux mois et nous sommes revenus aux croquettes. En plus de ses gamelles, elle a toujours toutes sortes de gourmandises pour lui faire travailler son rappel ou des petits tours d’intelligence !
Royal Canin m’a contacté et proposé de lui faire manger la gamme « Beagle Adult ». Le beagle est un race très gourmande et qui a tendance à être très gloutonne. Loxen ne prend pas le temps de manger et gobe ses croquettes. La forme de celles ci l’encourage à mastiquer. Les beagles sont des chiens de type sportif et leurs articulations sont plus sollicitées que d’autres donc les croquettes sont pensées aussi pour ça.
J’ai accepté l’offre de la marque de tester cette gamme spéciale Beagle car j’ai eu l’opportunité de les rencontrer, de discuter avec un des vétérinaires, de visiter l’usine de fabrication, de poser toutes les questions que je voulais (vous aviez eu leurs réponses en story ce jour là). Je me suis sentie entourée de personnes qui aiment sincèrement les animaux, qui se remettent en question et qui cherchent à s’améliorer chaque année.
Pour Ginny nous lui donnons les croquettes Royal Canin « Kitten pour chat stérilisé ». Elle ne va pas encore dehors car elle a peur et rentre se réfugier très vite dans la maison. Elle ne se dépense donc pas énormément et elle pourrait vite être en surpoids !
Avec l’été qui approche, n’oubliez pas que prendre un chien (et/ou un chat) est une responsabilité sur plusieurs années. Il y a beaucoup de solutions pour faire garder ses animaux, l’abandon sur le bord de la route n’en est pas une !
Enfin, j’aime énormément mes deux compagnons, nous faisons et pensons toujours au mieux pour elles. Je ne leur donnerais jamais et ne leur ferais jamais faire des choses qui les rendraient malheureuses ou en mauvaise santé. Soyons tous bienveillants ! Ginny vivait sur une ile, où il y a énormément d’animaux dans la rue, extrêmement maigres et en mauvaise santé. J’ai croisé des meutes de chiens errants et lorsqu’on s’arrêtait en randonnée il y avait toujours trois ou quatre chats et quelques chiens qui venaient nous réclamer à manger.. Je suis fière de lui avoir permis d’éviter la rue et je suis fière d’avoir une Loxen épanouie à la maison. Je sais que je les traite avec amour et ce que l’on soit d’accord ou non sur la forme de nourriture que j’ai choisi pour les nourrir (croquettes ou viande crue). Elles sont en bonne santé, aimées et c’est le principal non ?
Autant je ne prends pas de résolutions pour la nouvelle année car je pense que l’on peut le faire quand on le souhaite.
Autant j’aime retracer ces 12 mois, prendre du recul et voir l’évolution qu’il en ressort.
Pour plusieurs raisons, je savais déjà que 2018 serait remplie de changements, de défis personnels, sportifs et professionnels.
La première: je savais que mon amoureux, qui partage ma vie depuis bientôt 4 ans, allait devoir partir en OPEX dans l’année. Je savais que cela allait durer au minimum 4 mois et ni lui, ni moi avions déjà vécu ce genre de situation et cela allait être un défi. D’abord pour lui car il allait découvrir, enfin, ce que partir en mission signifiait et mettre à profit tout ce qu’il avait appris pendant ses études. Ensuite, j’allais devoir apprendre à gérer son absence, la vie sans lui et sans nouvelle pendant des semaines et l’inquiétude que cela peut engendrer par rapport à ce qu’il faisait.
Et puis, tant que l’on a pas vécu une absence aussi longue et aussi particulière, on ne sait pas vraiment comment notre couple va réagir, est ce que l’on s’aime assez pour supporter tout cela, est ce que l’on va réussir à communiquer, à rassurer l’autre ?
Enfin bref, c’est un côté bien plus personnel de ma vie et de la sienne, mais voilà, je ne peux pas vous parler de 2018 sans vous parler de ces 4 mois et demi.
Le boulot, la préparation de mon objectif sportif 2018, mes amis, ma famille, Loxen, le partage sur mes réseaux et le planning que je m’étais fixé m’ont permis de rythmer ma vie et de m’aider à traverser ces quelques mois.
Cette période m’a aussi malheureusement donné l’occasion de faire le tri sur ce qui est important et positif. J’ai appris à m’entourer des personnes bienveillantes et avec qui j’avais un vrai échange pour pouvoir nous entraider. Les autres aussi ont des difficultés mais c’est important de montrer que nous sommes là pour eux, mais quand c’est à notre tour d’aller moins bien, il faut que l’on nous donne en retour. Mettre un peu son confort de côté et sa flemme afin d’être présent pour de vrai.
Pour pouvoir supporter l’absence de mon chéri et être heureuse, même loin de lui, il fallait que je continue de travailler mon développement personnel.
Il y a quelques années, je n’aurais absolument pas bien vécu cette séparation, j’aurais été très malheureuse, à ruminer dans mon coin, à penser que je ne pouvais pas vivre au côté d’une personne qui part aussi souvent en mission. J’aurais pensé que sa présence physique au quotidien était nécessaire pour être heureuse. J’aurais peut être même extrapolé des films de jalousie, j’aurais été paranoïaque : si jamais il y a une jolie femme là bas qui le drague ? Et si jamais elle est plus belle et interessante que moi ? Peut être qu’elle, elle connait aussi toutes les références de Kaamelott, peut être qu’elle est passionnée de rugby et qu’il va vouloir me quitter pour elle ?
Sauf que, toutes ces questions ne me sont même pas venues à l’esprit car j’ai appris à prendre confiance en moi, à me trouver des qualités, à m’aimer malgré mes défauts et surtout à accepter que mon homme m’aime aussi malgré mes défauts (qu’il connait très bien depuis plus de trois ans). Et que, s’il avait voulu me tromper ou me quitter, il n’aurait pas eu besoin d’une mission pour cela.
Et je peux vous dire que je suis très fière d’avoir avancée sur ce sujet car je pense sincèrement qu’avec la Margot hyper mal dans sa peau, ça ne se serait surement pas aussi bien passé.
Mon Half Ironman à Vichy m’a permis de constater tout le progrès sportif que j’ai réalisé et la nouveauté de 2018, qui était de travailler avec un coach, est la meilleure décision que j’ai prise sportivement ! Il a été d’un soutien et d’une écoute parfaite, j’était prête pour l’épreuve qui m’attendait ce 25 aout et je me suis dépassée comme je l’espérais.
Le point noir sportif de 2018 c’est mon mental encore trop faible dans l’effort. J’ai envie de moins écouter cette petite voix qui me demande de prendre une pause, de marcher quelques mètres alors que je SAIS au fond que c’est normal d’avoir ce sentiment de fatigue musculaire et que je n’ai pas besoin de m’arrêter c’est juste un signal du cerveau et je peux aller au delà ! Bref, je dois continuer à travailler là dessus et un très bon test sera le Marathon de Paris 2019, puis le Half Ironman de Aix en Provence et enfin mon défi sportif le plus incroyable (et j’ai du mal encore à réaliser que cette année je serais sur la ligne de départ et non dans les spectateurs): l’Ironman de Nice 2019.
Le troisième challenge de 2018 a été un changement radical d’environnement.
Je n’ai pas renouvelé mon contrat militaire pour suivre mon chéri dans sa mutation. Je savais que c’était la meilleure décision pour moi. L’armée va me manquer car c’est un environnement de travail et des valeurs qui me correspondent depuis toujours mais c’est un chapitre que je clôture.
J’ai déjà retrouvé un CDD en tant qu’infirmière dans le civil et j’ai hâte de commencer. J’ai trouvé une solution qui me permettra de m’entrainer sereinement pour mon Ironman tout en continuant le métier que j’aime.
Il y a plein de possibilités, grâce à ce boulot, on peut exercer dans des milieux très différents les uns des autres et chaque environnement, service, structure nous apporte quelque chose pour évoluer professionnellement.
Enfin, le déménagement n’a pas été simple. Comme je vous l’ai déjà expliqué Lyon m’a énormément apporté d’un point de vue personnel. J’étais entourée de personnes formidables et j’avais construit un cocon dans lequel j’évoluais positivement depuis des années.
Mais, les vrais amis, les vrais relations survivent aux changements et à la distance. Je me sens prête à construire un nouveau cocon dans ma nouvelle ville. Les alentours sont parfaits pour m’entrainer, pour Loxen il y a plein de nouveaux endroits à découvrir et mon chéri est dans un nouveau lieu d’exercice qui lui plait énormément.
Je suis très chanceuse d’être bien entourée et je suis reconnaissante envers mes proches qui ont été d’un soutien essentiel dans les difficultés que j’ai pu rencontrer cette année. Je vous aimes tellement ! Que ce soit en famille ou entre amis, j’ai de nombreux souvenirs de moments partagés très heureux que je garde bien en tête en cas de coups durs.
J’ai aussi eu des opportunités extras qui se sont présentées à moi via les réseaux sociaux et j’ai pu vivre de super bons et beaux moments grâce à vous qui me suivez.
Au niveau sportif, l’année s’est terminée après la Saintexpress (un trail de 44KM). Le coach m’a demandé de faire une coupure annuelle qui tombait à pic car j’avais une petite tendinite qui apparaissait et qui nécessitait du repos pour qu’elle ne décide pas de s’installer !
2019 a débuté depuis quelques semaines et la prépa de l’Ironman depuis le 7 janvier. Je me sens reposée, pas de douleurs à l’horizon et je suis motivée pour affronter ce plan d’entrainement !
J’espère que cet article vous a plu,
J’ai compris depuis quelques années qu’écrire me permet de faire le point, de poser les mots sur ce que je ressens et d’ainsi continuer à avancer.
Vous n’êtes pas du tout obligé de le faire sur un blog public, comme moi, mais je sais que c’est une bonne manière de repartir la tête plus légère dans l’aventure de la vie !
J’ai retracé mon année aussi en image avec cette vidéo:
Je vous souhaite une belle année 2019 remplie de réussites, d’amour et de santé.
Cette saison 2018 a été riche en émotion sportive. J’ai couru la course que j’attendais le plus cet été et j’ai un nouveau gros projet en tête. Mais avant de vous parler de celui-ci et de cette nouvelle saison 2018-2019, je vais revenir sur celle qui vient de se terminer.
Pour la troisième année consécutive, j’avais renouvelé ma licence en club d’athlétisme.
J’ai participé aux cross hivernaux (pour la seconde fois) en compagnie de mes collègues de club et j’ai adoré ça. J’ai ensuite participé à un 10KM afin de faire baisser mon temps sur cette distance. Pari réussi: 43min15s et très contente de moi car mon plus gros bloquage sur cette distance est dans ma tête et j’ai réussi à me battre contre mes pensées négatives afin de ne pas lâcher mon objectif de vue !
Cette course était en mars et ensuite je me suis concentrée avec le coach qui m’accompagne depuis Janvier 2018 (David X3S) sur l’half Ironman de Vichy. J’ai réalisé cette course non sans émotions et accompagnée de personnes formidables. Si vous voulez voir ou lire mon compte rendu sur ce triathlon, c’est par ici.
J’ai quand même participé à trois canicross et je me suis encore bien éclatée avec Loxen (Vous pouvez visualiser ou lire mes comptes rendus de ces courses là: ici, ici et ici !).
J’ai aussi eu la chance de partie à Las Vegas pour le semi-marathon et je vous en parle là. Enfin, j’ai fais un super séjour au Mont Saint Michel avec les copains pour courir un marathon en relai (c’est ici pour lire l’aventure) ! C’est important d’avoir des courses sans réel objectif et pour le fun 😃.
Maintenant, la saison 2018-2019 commence et j’ai déjà quelques courses de prévues dont une qui sera mon plus grand challenge:
La Saintexpress (44KM de trail de nuit)
Le Marathon de Paris
L’Half Ironman d’Aix-en-Provence (ou un triathlon L)
L’Ironman de Nice
Quelques canicross pour le plaisir de courir avec ma boule de poils.
Pour réaliser mon rêve et, j’espère, venir à bout de l’Ironman de Nice (3,8KM de natation, 180KM de vélo et un marathon), j’ai signé une année consécutive avec mon coach David. Je n’ai pas repris de licence d’athlétisme mais je vais voir pour m’inscrire en club de natation pour l’accès piscine et des conseils de nage. Je ne sais pas encore comment je vais faire car cela va dépendre de ma nouvelle vie et des structures autour de mon futur chez moi. Je quitte Lyon donc il y a forcément des habitudes qui vont changer ! Je ne serai pas très loin du Mont Ventoux donc j’aurais de quoi travailler le profil du parcours vélo qui m’attendra à Nice !
Bref, cette année sera riche 😄. Je continuerai de voir un Kiné ou un Ostéo régulièrement pour prévenir les blessures, je vais faire plus attention à mes apports alimentaires et comme je change de lieu de travail j’aurai des horaires plus flexibles pour m’entrainer (je pense faire infirmière intérimaire jusqu’à Nice) ensuite on verra ce que la vie me réserve !
L’occasion s’est présentée pour me lancer dans l’aventure car ma vie personnelle et professionnelle me le permet. Alors, j’ai hâte de voir ce que cette année va me réserver: le triathlon est un sport incroyable. Cette année j’ai vécu le sport dans une autre dimension, j’ai énormément appris sur moi et j’ai pris confiance en moi.
Même si le rythme qu’impose ces épreuves n’est pas toujours simple à tenir quand on sait pourquoi on le fait: on ne sent pas prisonnier de nos entrainements. J’ai dû parfois me mettre des coups de pieds aux fesses pour faire ma séance après plus de 12H de boulot aux urgences mais la passion du sport arrivait toujours à prendre le dessus sur la procrastination.
Faites les choses avec passion et vous trouverez la patience et l’énergie nécessaire pour atteindre votre but !
On le dit et le redit, on le lit dans de nombreux magazines, sur des forums, sur des sites dédiés à la protection des animaux, sur des blogs, toutes sortes de médias, à la TV, .. on le sait mais pourtant il y a encore des personnes qui tombent de haut quand elles comprennent que prendre un chien, un animal de compagnie c’est une responsabilité.
Prendre un chien, ça ne se passe jamais comme on l’avait imaginé. Que ce soit à la SPA, en refuge, auprès d’un particulier ou d’un élevage. Votre poilu est un être vivant et il aura son caractère, ses qualités et ses défauts.
Son éducation ne sera pas lisse. Au départ ça parait probablement facile. Par exemple un bébé beagle vous suivra partout à deux mois puis lorsqu’il commencera à explorer, suivre des pistes (instinct de chasse), vous connaitrez les joies des rappels compliqués car les Beagles sont souvent EXTREMEMENT têtus.
Loxen, nous l’avons adoptée à 8 mois. Nous ne l’avons pas connue chiot. Mais nous avons choisi de prendre une jeune beaglette très très perturbée par son (pas si vieux) passé. Je vous ai raconté une partie de son histoire dans cet article. Mais je vais étayer plusieurs facettes de sa personnalité qui ont rendu la tache éducative de Loxen ardue.
Nous avons choisi Loxen, via une annonce sur un élevage, car ils n’arrivaient pas à la faire adopter (et ne pouvaient pas la garder) car Loxen ne pouvait pas être LOF. Loxen est prognathe et ne rentre pas dans les critères de beauté du Beagle. Elle ne pouvait pas être inscrite au Livret des Origines de son espèce. L’élevage ne gardait pas les chiens non LOF donc vendait Loxen au rabais. Nous l’avons choisie car c’était une sorte de sauvetage (qui sait où elle risquait d’aller si jamais personne ne l’adoptait, elle n’était plus un chiot, elle attirait moins les clients puisque souvent ceux-ci préfèrent les bébés).
Lorsque nous sommes arrivés sur place, j’ai vite déchanté. Loxen avait profondément peur de nous. Elle était également effrayée par l’éleveuse. Nous avons réussi à l’attraper au bout d’un temps qui m’a paru une éternité (entre 15 et 30min).
Par la suite, Loxen se cachait sous l’escalier, le canapé, ne voulait pas manger devant nous. Je n’ai jamais vu un chien aussi effrayé en balade, elle est sortie plusieurs fois de son harnais par peur, cherchait à éviter de croiser d’autres passants en essayant de faire des détours (quitte à se jeter sur la route). Elle tirait comme une folle sur sa laisse, c’était impossible de travailler dans la rue tant son taux de peur était à son apogée. Il a fallut un an pour qu’elle arrête de se cacher sous le canapé quand des amis venaient à l’appartement. Certains ont dû attendre des mois avant de pouvoir la caresser.
Aujourd’hui les promenades en ville restent très compliquées (même dans la ville de mes parents avec 8000 habitants donc loin d’être aussi stressante et bruyante que Lyon).
Elle fait de l’hyper attachement et elle stresse quand elle reste seule dans une maison qui n’est pas son lieu de vie habituel (même la maison de mes parents où elle vient régulièrement depuis deux ans).
La dernière fois, elle a réussi à sortir par une fenêtre bloquée entrouverte et monter sur le toit pour ne pas restée seule chez mon grand père (qui était parti à un enterrement..). Quand il est revenu, les voisins avaient appelé les pompiers et ceux-ci essayaient de l’attraper.
Elle est aussi sortie effrayée dans la rue alors que j’étais chez une amie avec elle. J’ai dû la suivre de loin et la retrouver dans un parc. Elle était tellement stressée qu’elle restait à ma vue et me suivait si je m’éloignais mais elle ressentait mon angoisse et avait peur de trop s’approcher de moi (et que je la dispute comme peut être elle se faisait disputer plus petite ? On ne saura jamais ce qui se passait dans l’élevage et celui ci a fermé). J’ai mis une heure à pouvoir l’approcher, la caresser et rentrer à la maison.
Depuis que nous l’avons, elle a déjà fugué 5 fois effrayée par son environnement. C’est toujours une réaction précipitée par une peur; exemple: une personne qui ouvre un portail, une porte et elle ne s’y attend pas (soit elle aboie de surprise soit elle s’éloigne sans réfléchir, elle se retrouve dans la rue, a peur des voitures et c’est l’effet papillon).
L’élevage ne lui avait pas permis d’apprendre la propreté donc Loxen faisait pipi sur son tapis et dormait sur celui-ci ensuite. Elle faisait régulièrement ses besoins à l’intérieur par stress. Il a fallu au moins 6 mois pour rééduquer ça.
Aujourd’hui, cela fait un mois que je suis retournée vivre chez mes parents pour un CDD en attendant le retour de mon chéri. Elle était tellement angoissée qu’elle recommençait à uriner par stress lorsque je la laissais pour aller travailler. Pourtant, cela faisait deux ans que ces problèmes là étaient réglés à Lyon. Loxen était capable de se retenir plus de 10H.
Mais voilà, l’éducation d’un chien et le comportement de celui-ci évoluent en fonction de plein de facteurs extérieurs. Rien n’est jamais acquis et on doit sans cesse trouver des solutions pour le rassurer, pour lui montrer qu’il peut avoir confiance, le déstresser, rendre une situation positive.
Alors, il faut être conscient que lorsqu’on adopte un animal on ne prend pas un robot ou une peluche mais un être vivant sensible. Et ce pour plus de 10 ans.
En deux ans et demi, j’ai réussi à rendre mon chien légèrement moins effrayé en ville mais je dois continuellement et à chaque balade travailler là-dessus.
C’est long d’éduquer ou rééduquer un animal. Surtout si on ne veut pas le braquer et rendre ça le plus positif possible pour lui et pour nous.
C’est régulièrement une source de stress. J’ai eu très peur de ne jamais la revoir trois fois et j’ai eu peur qu’elle se fasse écraser deux fois (en seulement deux ans et demi).
Le canicross nous a permis de développer une relation et l’a aidée à évacuer ses angoisses. Cette activité arrive à détourner son attention de l’environnement qui l’entoure: grâce aux autres chiens qui couraient avec nous et son instinct de pistarde (pas l’anneau d’athlétisme 😝 mais suivre une piste en courant après quelque chose devant elle). Ces deux facteurs prennent le dessus et elle arrive à oublier les gens, les enfants, les bruits stressants autour de nous.
Pour finir, on me demande souvent comme ça se passe avec mon travail ou le fait que nous vivions en appartement (j’en ai parlé avec Manon (l’éducatrice qui nous a aidés avec Loxen) dans cette vidéo) mais comme vous pouvez le constater ce n’était pas ça le problème. Les difficultés que nous avons rencontrées étaient liées au passé de Loxen. Ses angoisses, sa sensibilité, l’hyper attachement et son caractère de nature peureuse. Et ce n’est pas quelque chose que vous pouvez choisir ou deviner lorsque vous adoptez un chien, un chiot. Leur comportement évolue en grandissant, par rapport à ce qu’ils vivront, ce qu’ils ont vécu et autres facteurs environnementaux. Encore jeunes chiots, vous avez moins de chance que leur passé ai eu le temps de faire des dégâts mais ça ne veut pas dire que l’éducation sera facile et sans embûches. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à vous faire accompagner par les bonnes personnes. Mon éducatrice Manon aide même à choisir une race de chien qui conviendrait à votre personnalité, style de vie etc.
C’est important d’être conscient de tout ça lorque l’on décide d’adopter un animal. Vous ne pourrez pas tout contrôler, vous devrez vous adapter et être patient.
Malgré tout ce que l’on a vécu, je ne regretterai jamais mon choix car notre aventure et notre histoire nous ont rapprochés.
Je vous laisse avec un post instagram écrit il y a quelques mois.
Je suis fière d’avoir aidé Loxen à se sentir mieux dans ses pattes. Aujourd’hui elle est capable de jouer avec d’autres chiens, les chatons de mes parents, des invités, des enfants et elle s’épanouie de plus en plus.
Simplement, j’aimerais faire passer ce message à vous qui passez par là et qui cherchez des témoignages, des renseignements avant d’adopter: soyez sûr d’être prêt à assumer cette adoption et surtout n’oubliez jamais que c’est un être vivant sensible et non un meuble (comme ils ont longtemps été considéré aux yeux de la loi).