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croire en soi

    HUMEURS

    Mon corps et moi.

    Cet article j’y ai pensé, je l’ai écris puis effacé, je l’imaginais mais je n’osais pas le publier. Pourquoi ? Une question de « légitimité ». Je n’ai jamais eu ces problèmes de poids là: celui où vous testez plusieurs régimes, où vous êtes gêné de demander un pantalon à votre taille ou celui où c’est votre médecin traitant qui vous dit que votre IMC vous indique en surpoids etc.

    Alors qui suis-je pour vous parler de l’acceptation de son corps ? Enormément de personnes ont du mal à comprendre, à lire ou à entendre une fille qui n’est pas défini comme « grosse » par la société parler de ses problèmes de rapport au corps.

    Oui, je n’ai jamais été « grosse » mais pendant toute mon adolescence et mes premières années de jeune adulte: je me suis sentie très mal. D’abord parce que j’ai vécu le harcèlement scolaire (et apprendre à s’aimer pendant cette période c’est compliqué). J’étais mal dans ma peau, donc mal dans ma tête et mal dans mon corps.

    J’ai une mini poitrine, ma scoliose me faisait détester mon profil, ma cambrure naturelle attiraient les insultes « elle fait exprès de mettre son cul en arrière et ses seins en avant ! », « sal*pe », « allumeuse » . Mes cuisses de nature plutôt musclées m’empêchaient d’avoir ce fameux tigh gap à la mode.

    Bref, un rapport plutôt négatif. Et adolescente puis jeune adulte: je me réfugiais dans la nourriture. Soit en voulant maigrir, soit en voulant grossir pour ne plus être traitée d’ « allumeuse ». Je ne suis heureusement jamais tombée dans les troubles alimentaires mais j’ai joué avec la limite je pense.

    crédit photo: @lucieassiat lors de l’évènement AMPHI w/ @adidasparis !

    Oui, je ne sais pas ce que ça fait d’être considérée comme grosse. Par contre je sais ce que ça fait que de se faire rabaisser au point de vouloir encore plus maigrir. Exemple ? Un de mes ex m’avait demandé d’arrêter de manger du nutella car il me trouvait répugnante quand je le faisais et puis « j’étais bien assez en forme ». Vous pensez que, même quand on n’a pas de problèmes de poids (aux yeux de la plupart des gens), lorsqu’on entend ce genre de phrases sortir de la bouche de la personne que l’on aime, cela ne nous atteint et ne nous complexe pas ? Certes, j’ai très certainement entendu ce genre de phrases moins souvent que d’autres. Mais il suffit que de quelques fois, dans la vie d’une personne, pour déclencher des complexes là où on ne se posait pas (ou peu) de questions avant. Se faire rabaisser, quelques soit son poids, créer des démons intérieurs, un manque de confiance en soi et une envie de changer pour être accepter des autres.

    Au lycée: « J’ai l’air d’aguicher les garçons ? » OK, pour qu’elles me laissent tranquille je vais m’empiffrer, me rendre transparente et m’effacer pour que l’on arrête de m’insulter. (Bien entendu je n’ai jamais réussi à disparaitre, à me faire oublier ou qu’elles me laissent tranquille.)

    Quand mon ex m’a dit que je le répugnais à manger du nutella, j’ai seulement retenu le « répugnante ». En plus, il m’avait dit ça devant d’autres personnes. Ma réaction ? « Il trouve que je suis répugnante ? «  OK je vais tester toutes ces boissons amaigrissantes, je vais sauter un repas, voir deux, manger des légumes, je vais jeter tous mes gâteaux et ce qui semblent faire grossir. « J’aimerais tellement être comme ces autres filles qui n’ont pas les cuisses qui se touchent, qui ont de la poitrine et des fesses musclées. »

    Heureusement, nous nous sommes séparés et j’ai rapidement retrouvé mon appétit, ma gourmandise et surtout j’ai fini par retrouver mes baskets adorées.

    le regard d’une personne qui nous aime tel que l’on est ça aide aussi !

    Je n’aimais vraiment pas l’image de mon corps et comme beaucoup de filles je ne voyais que ce qui me plaisait pas. Ce mot « répugnante » trottait dans ma tête.

    Heureusement, la course à pied et l’amour inconditionnel que j’ai pour le sport en général m’ont aidé à changer.

    Plus je pratiquais, plus je progressais, plus mon corps changeait. Je ne m’en suis pas rendue compte tout de suite mais quelques années après j’ai réalisé que mon rapport à celui-ci avait complètement évolué.

    Je n’ai jamais eu de balance et tant mieux. J’ai juste changé le regard que j’avais sur moi. Je ne peux pas vous donner des chiffres ou faire un avant/après. J’ai simplement appris à l’aimer grâce à ce qu’il me permet de faire.

    J’ai toujours les cuisses qui se frottent en courant, j’ai des traces de vergetures sur le coté de mes cuisses/fesses. Elles ne sont pas énormes mais on peut les voir quand je suis en maillot de bain. C’est le fruit des changements naturelles qui se sont fait sur mon corps et je les accepte.

    J’ai une petite poitrine ? Oui, mais je ne connais pas les problèmes que d’autres filles aux poitrines plus importantes peuvent rencontrer ! Avant, j’aurais aimé me faire opérer, aujourd’hui je n’y pense même plus.

    Mon dos est cambrée ? Toujours, mais aujourd’hui je sais que je ne peux rien y faire et que ma cambrure ne fait pas de moi une « sal*pe ». Et surtout, ma scoliose ne me fait plus souffrir, elle est équilibrée et mon dos est musclé par la natation et les quelques gainages que je fais dans le mois.

    Je suis toujours aussi gourmande et mon alimentation laisse souvent à désirer mais j’apprend petit à petit à manger un peu plus équilibré. Ce n’est pas gagné mais je veux faire plus attention à mes apports pour les courses plus exigeantes qui m’attendent. Je ne le fais pas pour changer mon corps mais pour être plus performante et mieux récupérer de mes entrainements.

    elles se touchent toujours, la première fois que j’ai vu cette photo je me suis dis « OH MON DIEU qu’elles sont moches » et finalement j’me dis qu’elles sont capables de m’emmener sur de belles sorties vélo et course à pied !

    Je pense qu’il faut accepter que tout le monde puisse se sentir mal dans son corps un jour et que nous sommes tous en train d’apprendre à nous aimer tel que nous sommes. Même si parfois, juste avec les yeux, vous ne comprenez pas. « Mais pourquoi elle est mal dans sa peau alors que je révérais de faire son poids ? »

    Nous sommes tellement différents, chacun a ses combats. Et j’aimerais que l’on soit tous capable de s’entraider, de se serrer les coudes, plutôt que de se juger.

    Parce que le regard que l’on pose sur soi est important. Si vous avez besoin de changer quelque chose faites le pour vous, parce que vous sentez que c’est une démarche personnelle: pour votre santé, pour votre bien être, pour vous aimer tel que vous êtes. Parce que vous en êtes convaincu.

    Nous sommes tous capables d’apprendre à nous aimer, quelque soit notre histoire. Vous méritez de vous aimer, vous méritez de vous sentir en phase avec vous mêmes.

    Notre corps nous permet de vivre et d’accomplir de si belles choses ! Alors chouchoutons le ❤.

    Certains me trouveront peut etre pas la mieux placée pour vous écrire tout ça. Mais j’écris cet article pour celles et ceux qui se reconnaitront, celles et ceux qui se détestent (comme je me détestais à une autre époque). J’ai l’espoir de vous aider à travers ma propre histoire.

    On peut s’en sortir et apprendre à se sentir bien dans sa peau.

    Merci à ceux qui m’auront lu et qui auront compris mon message,

    LOVE.

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    SPORTS, VOYAGE

    RUN IN MONT SAINT MICHEL

    Hello ! La semaine dernière, avec les copains, nous sommes partis au Mont Saint Michel pour un week end sportif et c’était TROP COOL 😃.

    photo: Galerie – Bichromie

    Nous sommes arrivés le vendredi, nous avions décidé de loger dans un airbnb à Saint-Malo. Ville que nous avons visité à l’aide d’un petit run de décrassage.

    La samedi: visite du Mont Saint MichMich, encouragement des coureurs du trail de l’archange (55KM) et rencontre avec le Happy Running Crew Bordelais autour d’un déjeuner sur le Mont.

    Le dimanche: retrouvaille avec les Happy runners venus des 4 coins de la France et jour de course !

    Je vous mets le lien de mon post instagram où j’ai écris un compte rendu de ce Run In Mont Saint Michel magnifique. Que ce soit l’ambiance, l’organisation, les nombreux ravitaillements ou la météo: tout était parfait pour passer un bon moment !

    https://www.instagram.com/p/BjSVhzqA-go/?taken-by=margot_dvg

    Le seul petit bémol, que j’ai pu remarqué, pour le duo marathon : il n’y a pas eu d’explication ou briefing au départ pour savoir comment nous allions nous passer le relai 😅. Donc un peu stressant au moment de celui-ci pour les coureurs de la première partie !

    le Happy Running Crew après la course !

    Sinon, rien de mieux qu’une vidéo vlog pour vous retranscrire ce séjour. Instagram m’a apporté beaucoup de belles rencontres depuis quelques années et ces 6 personnes en font partis ( @elise_devoille , @melanie_creaplume , @nathaba , @lucile_rcx , David et Seb).

    J’espère que ce petit récapitulatif vous plait,

    photo: Galerie – Bichromie

    Merci à @runinfrance de m’avoir offert le dossard !

    Vous y avez participé aussi ?

    A très vite,

    Sportivement,

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    HUMEURS

    N’essayons pas de rentrer dans une case !

    La société a la mauvaise habitude de vouloir mettre les gens dans des cases. De se limiter à cela et de ne pas ouvrir son esprit. Pourquoi vouloir appartenir à une case et se limiter à celle-ci ?

    La vie serait bien triste si on était qu’une simple case.

    Il faudrait tout réussir du premier coup, choisir des études et un avenir dès le lycée en priant très fort de ne pas s’être trompé. Personnellement j’ai eu la chance de choisir un travail qui me plait. Mais avec les réseaux sociaux je me rends bien compte qu’il y a plein d’autres choses qui m’attirent. J’aurais aussi été très heureuse dans le sport, j’aurais peut être apprécié de travailler dans d’autres domaines (digital, marketing, comm ?) que sais-je !

    Une personne qui redouble ou se trompe de voie n’est pas bien vue pendant ses études. Mais le jour où elle aura passé le difficile entretien d’embauche et qu’elle commencera son travail: personne n’ira lui demander en combien de temps elle a eu son diplôme et si c’était la première voie dans laquelle elle s’était lancée non ? Quand vous êtes pris en charge par un médecin vous ne lui demandez pas si c’était son premier choix d’être cardiologue ou s’il voulait pas être neuro-chirurgien à la base ? Et vous ne demanderez pas à l’infirmière à vos cotés si elle voulait vraiment exercer ce travail ou si elle a échoué dans ses études de médecine. Pourtant, peut être qu’ils ont été catégorisé de « personnes qui ont raté leurs études » lors des années supérieures.

    Je me rappelle quand j’étais au collège et au lycée, je voulais à tout prix ressembler aux filles populaires. Je voulais être aussi cool, aussi bien habillée, aussi drôle, avoir la même coupe de cheveux et le même maquillage. Je voulais rentrer dans cette case mais je n’ai jamais été aussi malheureuse qu’à cette époque là.

    La vie n’est pas toute noire ou toute blanche et nous non plus ! Nous sommes des nuances de gris.

    Je suis sportive certes. Je peux passer des heures sur mon vélo comme passer un après midi entier, sur mon canapé, devant une série Netflix. J’ai passé les deux dernières semaines plongées dans des bouquins dès que j’avais du temps de libre. Je suis bosseuse et je passe beaucoup d’heures au boulot mais ma vie ne se résume pas qu’à mon travail.

    On doit sans arrêt se justifier sur nos choix si ceux-ci ne rentrent pas dans la case à laquelle nous sommes censés appartenir.

    Pourtant qu’est ce que c’est fatiguant de vouloir appartenir à une de ces cases ! Parce que si on le fait c’est pour plaire aux autres. C’est pour être accepté dans la société.

    Je suis hypersensible et je pleure facilement. Cependant, je fais des efforts pour ne pas verser de larmes devant les autres car je ne veux pas être rangée dans la case des « fragiles qui pleurent ».

    J’aime la course à pied, j’aime travailler ma vitesse mais cela ne m’oblige pas à ne faire que des courses sur route. J’aime aussi faire des trails et courir lors d’un triathlon. Nous n’appartenons pas qu’à une seule discipline, nous avons le droit d’essayer d’autres choses aussi.

    On peut s’épanouir en pratiquant plusieurs activités, grâce à un peu de chacune d’elles. C’est votre corps, vous qui pratiquez du sport, votre plaisir dans celui-ci. Donc vous faites ce que vous voulez non ?

    photo prise lors de l’évènement « Run your world Stockholm »

    Je suis active sur les réseaux sociaux mais je ne suis pas qu’une fille toujours derrière son téléphone. Je suis blogueuse mais je suis pas un encart publicitaire. Je fais des triathlons mais je ne suis pas un mouton parce que c’est une discipline qui devient à la mode. Je suis gentille mais je sais aussi dire non et ne pas me faire marcher sur les pieds. Je suis hypersensible mais je ne suis pas fragile, ni en sucre: on peut me dire les choses, je le prendrais à coeur parfois, peut être que je verserai une larme mais si j’estime que cela est nécessaire je me remettrais en question. Je parle à mon téléphone en stories mais je ne suis pas toujours à l’aise en publique. Je suis dans la norme acceptée par la société pour mon poids mais je ne suis pas tous les jours bien dans mon corps (je déteste aussi les cabines d’essayage). Je pourrais donner plein d’exemple comme ceux-là.

    Longtemps j’ai voulu cacher des facettes de ma personnalité par peur du jugement. De devoir expliquer et justifier mes choix. Je voulais ressembler à une personne que je n’étais pas pour ne pas être embêtée. Je ne voulais pas me faire remarquer ou que l’on parle dans mon dos.

    Assumez-vous !

    Quand on comprend que l’on a pas besoin d’appartenir à une case pour être accepté tel que l’on est. Quand on comprend que l’on peut être qui on veut. Quand on comprend que l’on est composé d’une multitude de facettes qui font que l’on ne ressemble à personnes d’autres: on touche du doigt le début de l’acceptation de soi et qu’est ce que ça nous aide sur le chemin du bonheur !

    Voilà un article un peu brouillon mais qui me trottait dans la tête depuis ce matin !

    A très vite,

    Sportivement,

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    SPORTS, VOYAGE

    RUN YOUR WORLD STOCKHOLM

    Grâce à Saucony, j’ai pu passer deux jours dans la capitale de la Suède, je vous embarque avec moi !

    Pour vous raconter ces deux jours, j’ai réalisé une vidéo qui sera bien plus parlante que des mots ! J’en ai profité pour vous parler à coeur ouvert en début de vidéo.

    Simplement, merci à vous de me permettre de réaliser cette aventure en me suivant, en me lisant et en me visionnant.

    En cliquant sur ce lien vous retrouverez mon article sur mes 4 spots lyonnais préférés.

    BON VISIONNAGE ♥
    Clique ici pour t’abonner.

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    ✾ VIDÉOS PRÉCÉDENTES ✾

    VLOG TATOUAGE !
    → https://www.youtube.com/watch?v=YD0twtDoli8

    VLOG CANICROSS !
    → https://www.youtube.com/watch?v=nwBhsiq-PFI

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    ✾DANS CETTE VIDÉO ✾

    Saucony France: Projet Run Your World.

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    J’espère que cette vidéo vous aura plu,

    Sportivement,

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