Merci à Go Sport de m’avoir fait entrer dans la team du Go Sport Crew.
Pour en revenir aux équipements: c’est une gamme de vêtements conçue pour affronter toutes les intempéries ! Je vous en parle plus longuement en fin de vidéo. Pour résumer: les baskets Pegasus Shield 35 sont déperlantes donc l’eau ne passe pas à travers lorsque l’on met son pied dans la neige ou dans une flaque d’eau. Tous les autres vêtements Nike Utility partagent les mêmes caractéristiques ! Le but ? Affronter n’importe quelle météo avec cette collection !
Cette saison 2018 a été riche en émotion sportive. J’ai couru la course que j’attendais le plus cet été et j’ai un nouveau gros projet en tête. Mais avant de vous parler de celui-ci et de cette nouvelle saison 2018-2019, je vais revenir sur celle qui vient de se terminer.
Pour la troisième année consécutive, j’avais renouvelé ma licence en club d’athlétisme.
J’ai participé aux cross hivernaux (pour la seconde fois) en compagnie de mes collègues de club et j’ai adoré ça. J’ai ensuite participé à un 10KM afin de faire baisser mon temps sur cette distance. Pari réussi: 43min15s et très contente de moi car mon plus gros bloquage sur cette distance est dans ma tête et j’ai réussi à me battre contre mes pensées négatives afin de ne pas lâcher mon objectif de vue !
Cette course était en mars et ensuite je me suis concentrée avec le coach qui m’accompagne depuis Janvier 2018 (David X3S) sur l’half Ironman de Vichy. J’ai réalisé cette course non sans émotions et accompagnée de personnes formidables. Si vous voulez voir ou lire mon compte rendu sur ce triathlon, c’est par ici.
J’ai quand même participé à trois canicross et je me suis encore bien éclatée avec Loxen (Vous pouvez visualiser ou lire mes comptes rendus de ces courses là: ici, ici et ici !).
J’ai aussi eu la chance de partie à Las Vegas pour le semi-marathon et je vous en parle là. Enfin, j’ai fais un super séjour au Mont Saint Michel avec les copains pour courir un marathon en relai (c’est ici pour lire l’aventure) ! C’est important d’avoir des courses sans réel objectif et pour le fun 😃.
Maintenant, la saison 2018-2019 commence et j’ai déjà quelques courses de prévues dont une qui sera mon plus grand challenge:
La Saintexpress (44KM de trail de nuit)
Le Marathon de Paris
L’Half Ironman d’Aix-en-Provence (ou un triathlon L)
L’Ironman de Nice
Quelques canicross pour le plaisir de courir avec ma boule de poils.
Pour réaliser mon rêve et, j’espère, venir à bout de l’Ironman de Nice (3,8KM de natation, 180KM de vélo et un marathon), j’ai signé une année consécutive avec mon coach David. Je n’ai pas repris de licence d’athlétisme mais je vais voir pour m’inscrire en club de natation pour l’accès piscine et des conseils de nage. Je ne sais pas encore comment je vais faire car cela va dépendre de ma nouvelle vie et des structures autour de mon futur chez moi. Je quitte Lyon donc il y a forcément des habitudes qui vont changer ! Je ne serai pas très loin du Mont Ventoux donc j’aurais de quoi travailler le profil du parcours vélo qui m’attendra à Nice !
Bref, cette année sera riche 😄. Je continuerai de voir un Kiné ou un Ostéo régulièrement pour prévenir les blessures, je vais faire plus attention à mes apports alimentaires et comme je change de lieu de travail j’aurai des horaires plus flexibles pour m’entrainer (je pense faire infirmière intérimaire jusqu’à Nice) ensuite on verra ce que la vie me réserve !
L’occasion s’est présentée pour me lancer dans l’aventure car ma vie personnelle et professionnelle me le permet. Alors, j’ai hâte de voir ce que cette année va me réserver: le triathlon est un sport incroyable. Cette année j’ai vécu le sport dans une autre dimension, j’ai énormément appris sur moi et j’ai pris confiance en moi.
Même si le rythme qu’impose ces épreuves n’est pas toujours simple à tenir quand on sait pourquoi on le fait: on ne sent pas prisonnier de nos entrainements. J’ai dû parfois me mettre des coups de pieds aux fesses pour faire ma séance après plus de 12H de boulot aux urgences mais la passion du sport arrivait toujours à prendre le dessus sur la procrastination.
Faites les choses avec passion et vous trouverez la patience et l’énergie nécessaire pour atteindre votre but !
Je vous en avais un peu parlé dans mon article sur la « déculpabilisation sportive » mais je voulais aborder un autre angle de ce sujet.
Je ne pense pas que se comparer dans la vie soit une bonne chose. Je crois qu’il y a une barrière entre s’inspirer d’une personne: se motiver en lisant ses posts, se dire qu’elle aussi, parfois, elle est fatiguée, comprendre que ses entrainements ne sont pas toujours faciles etc. Et se comparer: se dire qu’elle en fait plus que nous et qu’on n’est pas à la hauteur, vouloir tout faire pareil, etc.
Non ce n’est pas comme ça que cela doit fonctionner. Vos réseaux sociaux ne doivent pas vous miner le moral. Si vous sentez que vous suivez des personnes toxiques qui vont font culpabiliser dans leur manière de partager, si vous sentez que suivre une personne au lieu de vous pousser vers le haut , cela vous ronge le moral. Si vous sentez que son partage n’est pas bienveillant: faites comme moi, supprimez le compte, ne vous attardez pas à suivre des personnes (même si elles ne sont pas conscientes de véhiculer un message culpabilisant) qui vous rendent négatives sur votre pratique.
Idem sur Strava: Soit vous arrivez à suivre et partager avec les autres sans vous mettre une pression négative. Soit cela est trop dur pour vous de prendre du recul sur la pratique des autres et ce réseau n’est pas pour vous.
Je vois Strava comme une source d’encouragement, de kudos et de like à distribuer pour s’entraider et se soutenir. Mais je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui le ressentent comme une compétition de qui fait le plus etc. Je pense que cela dépend aussi du regard que l’on porte sur cette application, de qui l’on suit (comme sur instagram: il y a des gens qui ont un partage plus culpabilisant que d’autres) etc.
Je sais que je préfère partager mes entrainements sur Strava avec des personnes qui recherchent ce type de publications que de le faire sur instagram ou cela peut etre un peu lourd.
Je pense que dans la vie tout est une question d’équilibre, de point de vue et de prise de recul.
Il faut prendre de la distance avec la pratique des autres: regardez leurs objectifs, leur passé, leur travail, leurs possibilités de récupération, etc.
Vous vous rendrez vite compte que nous sommes tous différents et que ça ne sert à rien de se comparer à une championne olympique ou à une fille qui prépare son 15ème marathon quand vous vous préparez pour votre premier 10KM.
Essayez de ne prendre que le positif de ce qui vous entoure et si vous n’y arrivez pas, faites un petit ménage, une pause ou autre. Faites le point avec vous même et demandez vous ce que vous recherchiez à la base lorsque vous vous êtes inscrits sur ce(s) réseau(x) ? Revenir à la base permet parfois de se rendre compte des dérives négatives que l’on a pu prendre.
Et d’un point de vue comparaison physique: faites attention aussi aux comptes que vous suivez: photoshop , chirurgie non avouée, etc. sont parfois bien plus présents qu’on le pense.
Vraiment, prenez du recul sur tout ce que vous voyez, sur tout ce que vous lisez. Les comptes « post bad » ne sont pas la réalité de la vie des gens. Leur vie n’est pas aussi parfaite que ce qui transparait dans leurs photos. Les gens qui paraissent toujours très positifs ont aussi leurs « coups de mou » mais ils préfèrent souvent ne pas le partager car ils ne veulent pas véhiculer cette partie là de leur vie. C’est leur choix, leur compte, alors c’est à vous de ne pas oublier que la vie des autres n’est pas parfaite non plus. On a tous des casseroles dans les placards (histoires de famille, problèmes dans un couple, engueulades avec nos amis, un ras le bol au travail, des phases de démotivation ou des remises en question sur ce que l’on veut dans la vie; TOUT LE MONDE PASSE PAR LÀ.)
Idem entre une vie d’étudiante, de jeune maman, de mère de trois adolescents ou vie de jeune active: il y a un monde entre chacune de ces personnes, non ? Une organisation et des priorités différentes selon où l’on se trouve.
Alors, si vous devez vous comparer : ne vous comparez qu’à vous même. Jetez un coup d’oeil derrière votre épaule de temps en temps et soyez fiers du chemin parcouru. Puis continuez à aller de l’avant. Inspirez vous des leçons des autres, de leur chemin de vie, motivez vous à travers leurs partages mais surtout ne vous comparez plus. Ne soyez en compétition qu’avec vos démons personnels mais pas avec les autres. Lâchez prise.
Décidez de vos objectifs, de ce que vous voulez et trouvez votre moteur pour avancer, pour vous pousser vers l’avant et l’accomplissement de vos rêves. Ils sont plus accessibles qu’on le pense, ce n’est pas que pour les autres. Surtout cessez de vous comparer, préférez vous inspirer des personnes qui vous entourent. On a tout à apprendre des autres et les autres ont tout à apprendre de vous.
Comment vous résumer cette journée que j’ai passé ? Ce 25 aout 2018, j’ai pris le départ d’une course incroyable: le half ironman de Vichy. Depuis 2017, je me préparais petit à petit et en me fixant des objectifs.
Des mois de préparation, de doutes, de hauts et de bas. Le but était de réaliser une course qui me paressait inaccessible il y a encore deux ans de cela. J’ai embarqué David dans l’aventure. Il a été un coach exceptionnel, à l’écoute et bienveillant. Je n’aurais pas pu espérer mieux ! (On fait une belle équipe, merci pour tout.)
J’ai du jongler avec un planning pas toujours évident. Des périodes de nuit (environ 6 mois dans l’année), des semaines à plus de 60H et parfois des roulements d’un week end sur deux pendant quelques mois. Cela n’a pas toujours été facile de tout conjuguer. Mais j’ai réussi à tenir le rythme, je me sentais préparée et en forme lorsque ce fameux samedi d’Aout est arrivé.
Nous y sommes, l’heure du départ approche. ETAPE PAR ETAPE ma p’tite dame. Et ça va le faire !
25.08.2018: 7H !
Le départ est en rolling start. Comme les SAS en course à pied, il faut choisir le temps que l’on estime faire en Natation. La combinaison est autorisée car l’eau est à 22.3°C. Je me range tout à la fin du SAS des 43min. Nous sommes 369 féminines pour 1834 participants.
Nous devons plonger depuis un ponton, je fais la queue en attendant mon tour. Je lève les yeux et repère une pancarte que je connais bien. Ils sont là, ils se sont levés aux aurores pour moi. Je me faufile jusqu’à eux, leur envoie des bisous. J’ai des larmes de gratitude aux bords des yeux.
Je retourne dans la file. « Est ce que j’en suis capable ? » Je me sens prête mais je n’ai jamais réalisé un tel effort. Je décide de me faire confiance. Je me suis préparée pour ça. J’aime ce sport et j’ai hâte d’en découdre avec moi-même. C’est bientôt mon tour. Le BIP du départ sonne, je plonge et c’est parti pour le début d’une longue course !
NATATION (1900m):
Je m’élance et pour le moment je ne prends pas de coups grâce au rolling start. J’essaye de ne pas partir trop vite, de ne pas trop utiliser mes jambes et de me concentrer sur le rythme de ma respiration. Nous avons un demi tour à faire. Il y a déjà beaucoup de vagues car nous sommes très nombreux à nager. Au fur et à mesure de mon avancée je me retrouve au milieu de plus de monde. Je me prends des coups de bras et des coups de pieds. Heureusement, mes parents m’ayant inscrite à des triathlons en relai plus jeune où je faisais la partie natation, j’ai la chance de n’avoir encore jamais paniqué dans cette épreuve. Je nage et le demi-tour ne semble jamais arriver. Je me fais prendre en sandwich entre deux concurrents, j’essaye de me décaler mais rien à faire, je n’ai pas la place. Je me laisse alors distancer et recommence à nager à mon rythme. Enfin, la bouée indiquant le demi tour est devant moi. Je me sens bien, je continue d’avancer et j’essaye de respirer tous les trois temps. Quand soudain, *PAF* un grand coup de poing dans les lunettes, ces dernières sautent et se retournent contre mon oeil. J’ai mal et cela me bloque dans mon avancée. Je me calme, replace mes lunettes et repars. Je suis de nouveau dans ma course et un panneau indique qu’il me reste 400M à faire. Soudain, *REPAF*: cette fois c’est une claque que l’on me donne. Elle me remet les idées en place mais je ne veux pas me laisser déstabiliser.
La sortie de la natation se rapproche, le bruit des supporters aussi. Je saisie la main d’un bénévole qui m’aide à sortir de l’eau. Je termine cette première partie en 48min. .
TRANSITION:
Je sors de l’eau, les supporters me donnent le sourire. J’ouvre ma combinaison et me concentre sur les étapes à franchir lors de cette transition SWIM/BIKE. J’entends Marine Leleu qui m’encourage et je repense à ses partages d’ IRONMAN qui m’ont donné envie de me lancer dans l’aventure. J’arrive près de mes sacs. Je me trompe en voulant prendre le rouge, « c’est le bleu Margot » ! Hop, je cours avec le bon sac. Delphine, une copine d’instagram qui fait aussi la course, me rejoint. On se regarde le sourire aux lèvres 🙂. Je vois mes copains derrière la grille qui filment, j’aurais plein de souvenirs ! J’enfile le casque, mes chaussures, le porte dossard et mes lunettes. Je mets des ravitos dans ma trifonction et me retrouve face à un dilemne: K-Way ou pas K-Way ? Le temps est incertain. Mais ils n’annonçaient pas de pluies avant le début d’après midi. Coup de Poker, je prends le risque de ne pas le mettre. J’espère ne pas m’en mordre les doigts. Je cours jusqu’à mon vélo. Je passe devant ma famille et mes amis: ils m’encouragent. Je prends leurs forces et l’énergie qu’ils dégagent avec moi pour les quelques heures de route qui m’attendent.
VÉLO (90KM):
Je m’élance, les jambes répondent très bien et je trouve une vitesse de croisière. La reconnaissance faite mardi avec mon coach me permet de savoir qu’une bosse est présente dès le début du parcours. Je bois de l’eau régulièrement. Je me concentre et je me sens bien pour envoyer un peu sur le parcours. J’aime vraiment rouler. Après un an de vélo de route, je sais que c’est un sport que j’adore et que je vais prendre du plaisir lors de cette épreuve. Je double un peu de monde, je me fais rattraper par des bolides et je fais mon bonhomme de chemin. Je mange quelques ravitaillements prévus dans ma trifonction. Je fais attention de ne pas tomber en les ouvrant.
Je pédale et j’avance. Surprise sur le parcours, mon amie Sophie et son chéri sont présents et m’encouragent. Je ne m’attendais pas à les voir, l’émotion est grande. Je pense à toutes les personnes ayant fait la route pour m’encourager, le sport rassemble, le partage sur ce week end est magnifique, j’ai tellement de chance d’être si bien entourée !
Le sourire aux lèvres et la voix de Sophie qui raisonne je continue de pédaler. Je n’ai pas froid et je me sens toujours bien.
Le kilomètre 70 se profile avec une bosse pour fêter ça. Des messages sont écrits sur la route, je trouve ça génial pour les concurrents destinataires. Je sais ce qui m’attend pour les derniers kilomètres du parcours donc je vais pouvoir continuer de rouler à bonne allure jusqu’à la fin. Je fais le décompte des kilomètres dans ma tête. Vichy arrive, la transition aussi. J’ai hâte d’entendre ma famille, j’ai le smile car cette partie vélo s’est super bien passée ! « Etape par Etape ». Je mouline un peu sur la fin pour détendre mes jambes. J’entends la foule, le speaker, j’ai des frissons. Deux étapes sur trois de faites. Je me dis que je suis capable d’aller jusqu’au bout, je vais le terminer ce triathlon.
3H06 de vélo.
TRANSITION:
Je pose mon vélo, je pense à cette étoile dans le ciel qui m’a donné de la force sur le parcours. Je cours jusqu’à mon sac de transition. Je tourne le porte dossard dans le sens de la course à pied. J’enfile mes baskets, pose mon casque et c’est parti pour la dernière épreuve !
COURSE À PIED (21,1 KM):
C’est toujours très bizarre de passer du vélo à la course à pied. J’ai à la fois l’impression de ne pas avancer et en même temps le chrono de ma montre me dis le contraire. Pendant quelques années, je ne me suis pas entrainée pour de la longue distance. Mon truc c’était les 10KM, les cross et j’avais même testé un 1500m sur piste. Je sais que la longue distance c’est pas encore mon dada mais j’ai déjà un peu progressé là-dessus ! Je pars à une moyenne de 4’20, je croise mon coach et il me rappelle de bien gérer les 5 premiers kilomètres afin de réhabituer mes jambes à cette discipline. Bah oui les coquines ont envie de continuer à tourner vites comme en vélo. Je suis encore bien trop rapide. J’essaye de me ralentir mais c’est difficile, j’ai déjà la sensation de ne pas avancer alors que je suis à 5’10/KM. Je sais que je ne tiendrais pas la distance comme ça.
Je me calme et je me sens bien jusqu’au 8ème kilomètre .
Là, les jambes de bois font leur apparition, je paye ma mauvaise gestion du début de course. Mais c’est pas grave j’avance. Je m’arrête à chaque ravitaillement pour boire ou manger. Ceux-ci me donnent des objectifs à atteindre. « Allez Margot, tu peux le faire. »
Nous devons faire deux boucles. Sophie et Romain sont encore présents sur le parcours pour m’encourager, je les vois plein de fois et ça me met du baume au coeur à chaque passage. Encore plus loin, j’entends ma famille m’encourager, mes amis aussi et lorsque je pars pour le deuxième tour je vois mon coach. Je m’arrête vers lui et je lui dis que c’est dur, que j’ai plus de jambes. Il m’engueule et me dit de ne pas marcher. Il a raison. Je suis là pour me dépasser, ça se saurait si c’était facile et si ça se passait sans embûches. Surtout pour une première fois !
J’avance, je me concentre, j’essaye d’allonger ma foulée mais rien à faire. Je me sens nulle de ne pas réussir à être plus forte que ça. Mais je me secoue. C’est déjà super ce que je fais. Je me dépasse même si ce n’est pas la course à pied de ma vie ! Je ne me suis pas donnée d’objectif temps donc je vise simplement la finish line non ? Et je l’atteindrai quoiqu’il arrive ! Le dernier ravitaillement au kilomètre 19 ne semble jamais arriver. Il est à la fin d’une longue ligne droite le long de l’Allier. Je repense à la natation quelques heures plus tôt. Cela me semble irréel. Enfin, le dernier ravito est devant moi. Ensuite c’est la montée jusqu’au pont. Je m’arrête pour marcher cette montée. J’entends une fille me crier dessus. Elle fait la course aussi et me demande si Loxen avait été là, est ce que j’aurais marché ? Bien sur que non 😅. Alors elle me relance, m’encourage, elle veut m’attendre mais c’est sa course aussi ! Je lui dis de continuer à courir à son rythme, je cours au mien et puis il faut qu’elle pense à son arrivée ! Il ne faut pas qu’elle la gâche pour moi ! Mais merci à toi Inès, tu as été géniale.
quand je vois ma famille !
Je me dispute « comment tu peux te permettre d’avoir voulu marcher à 2km de la fin ?! ». La ligne d’arrivée n’est pas si loin, c’est bientôt fini ! La fan Zone se rapproche, je rentre dedans, j’entends ma famille, j’ai les larmes aux yeux de les voir là pour moi ! L’arche d’arrivée, ce tapis rouge, les speakers sont ici. Je m’arrête pour marcher et profiter de ce moment unique.
Les larmes aux yeux je réalise à peine que c’est terminé !
J’ai couru en 2H01min ce semi marathon.
J’essaye de reprendre mes esprits, Fred (un ami lyonnais qui a aussi fait la course) m’attendait et me prend dans ses bras: « on l’a fait ! ».
C’est difficile de ne pas être déçue par mon manque de mental en course à pied. Mais je suis tout de même fière de moi, de ma course entière et de m’être dépassée. Je n’ai qu’une envie: progresser.
Après m’être fait masser par les kinés (vous avez sauvé mes jambes pour la fin de journée merci!). Je retrouve ma famille et mes amis. Je prends mes parents dans les bras et c’est puissant de les serrer contre moi après tout cet effort. Je n’aurais jamais assez de mots pour les remercier d’être en or et de m’avoir transmis cet amour du sport. Mes petites cousines sont là elles aussi, ma famille proche venue me soutenir et mes amis qui ont fait le déplacement: c’est tellement dingue de voir tout ce beau monde pour moi. C’est une récompense unique de vous avoir avec moi sur cette épreuve. J’avais en ligne de mire la belle pancarte pleine d’amour faite par mes soeurs et la pancarte de Toto. Merci de croire en moi, de me soutenir et de m’accompagner dans mes objectifs. Sans vous cela n’aurait pas la même saveur.
Mission accomplie: je me suis dépassée. Je n’ai peut être pas fait la course à pied que j’espérais mais la médaille était encore plus belle avec cette difficulté. Je suis heureuse de constater que j’ai de la ténacité et que lorsque je souhaite quelque chose je suis capable d’aller au bout de mon rêve. Cela permet de prendre confiance en soi et d’apprendre à s’aimer.
MERCI à toutes les personnes qui m’ont écrit, suivie, encouragée, félicitée. Merci pour tous ces commentaires et messages. Merci pour tout ce soutien. Il y avait tellement de bienveillance, je ressentais l’énergie que vous m’aviez envoyé et je vous promet que ce n’est pas rien de recevoir autant ce jour là. J’ai lu chacun de vos petits mots, je suis heureuse de vous motiver et de vous donner envie de vous dépasser. Le sport rassemble, le dépassement de soi c’est magique et je vous souhaite à tous de vivre ça, de le comprendre et de le partager à votre tour !
Faites de vos envies des réalités, laissez vous guider par vos rêves.
Allez à la rencontre de vous-même, apprenez à vous connaître à travers le sport. Ne pensez pas que ce n’est que pour les autres. On peut tous se donner des défis et prendre le temps de les réaliser. Entrainez vous, croyez en vous. Ce sont des moments uniques à vivre et des souvenirs gravés à jamais. Vous êtes seuls à pouvoir réalisez vos objectifs.
Je ne cherche qu’a progresser. Ma seule concurrente c’est cette petite voix négative dans ma tête.
Je vous laisse avec le vlog de cette journée fantastique.
Dans la vie, on se limite à tellement de choses. On se crée des lignes à ne pas franchir par peur. Peur de ne pas y arriver, ne pas se sentir à la hauteur, peur des regards ou du jugement, peur de ne pas être à sa place, de ne pas finir ou de se tromper.
Ces limites, que l’on se dresse, permettent de se cadrer mais peuvent aussi nous frustrer. Nos limites: nous les choisissons. Mais si on souhaite réellement quelque chose c’est à nous de faire tomber les barrières.
C’est à nous de se donner les moyens de réaliser nos rêves, même si en chemin on se trompe, même si nous ne sommes pas toujours compris et même si des jugements surgissent. Il ne faut pas trop craindre l’échec car celui-ci nous donne toujours une leçon.
Face aux jugements vous ne pouvez rien y faire à part changer votre façon de réagir. Vous ne pouvez pas contrôler les réactions des autres mais vous pouvez contrôlez vos sentiments et ce que vous laissez vous atteindre. Et puis, nous ne vivons pas pour les autres non ?
Alors faites pêter ces limites ! Si elles ne sont pas rationnelles alors vous pouvez travailler pour les repousser.
Vous pouvez tout choisir. Choisissez comment vous voulez occupé votre temps libre: j’ai décidé que le mien serait en bonne partie pris par le sport parce que c’est ce qui me rend heureuse. J’aime aussi voir ma famille, mes amis, m’occuper de mon chien et passer du temps sur les réseaux. Les journées paraissent souvent bien trop courte et je ne regarde plus autant de séries ou je ne lis plus autant qu’avant. J’ai fais ces choix là. Mais je sais pourquoi je le fais. Certains rêvent de voyager à l’autre bout du monde, mon rêve à moi c’est de réaliser un full Ironman. De repousser les limites mentales que je me suis dressée. Parce que c’est un dépassement physique certes mais c’est aussi un dépassement mental.
J’ai tellement appris sur moi grâce au sport. Je baigne dedans depuis petite mais j’ai vraiment compris tout ce que ça m’apportait depuis 3 ou 4 ans. J’ai choisi qu’il prenne une place très importante dans ma vie car il y a peu de choses qui me font sentir aussi vivante que lorsque je cours, roule ou nage. J’ai choisi que mon développement personnel passe par l’activité physique.
crédit photo: Photos Ventoux
On ne sait pas de quoi demain est fait, on oublie parfois la chance que l’on a de pouvoir se lancer ce genre de défi, d’avoir le droit à un loisir, de faire du sport pour le plaisir et sans obligation. Alors pourquoi se mettre des bâtons dans les roues ?
Se mettre des limites c’est aussi se comparer aux autres. Et croyez moi la comparaison ne mène pas à grand chose. Le plus souvent, au lieu de vous motivez cela vous met la pression, vous vous sentez mal parce que vous avez l’impression de ne pas en faire assez ou ne pas faire aussi bien que votre voisin. Mais chaque personne est différente, avec des objectifs différents et des possibilités différentes d’entrainements.
La seule personne à laquelle vous devez vous comparez c’est vous même. Regardez comme les limites, que vous vous mettiez au début de votre pratique, ont évolué ! Souvent, au départ on ne se sent pas capable de courir plus de 45 minutes et, quelques années plus tard, vous vous retrouvez à vouloir vous inscrire sur un semi marathon, un trail de 25KM, un triathlon M, le half marathon des sables ou un IronMan ! Notre corps, le sport et la vie ne sont ils pas incroyables de pouvoir nous faire vivre ça ?
C’est à nous de nous donner les moyens de réaliser nos objectifs. De décider qu’on veut le faire. Mettre ses peurs de côtés et s’entrainer pour ça.
crédit photo: Mélanie Créaplume
Vous êtes la seule personne qui vous donnera envie de lever vos fesses de votre canapé pour allez vous entrainer. Personne ne peut faire les bornes à votre place. Et même si parfois vous avez la flemme, si votre rêve est bien réel: vous n’aurez pas de mal à envoyer balader votre procrastination. Il y a une différence entre la vraie fatigue physique (qu’il faut savoir écouter) et la flemme. Si vous vous connaissez: vous saurez la reconnaitre et faire le bon choix. C’est vous qui dressez les barrières à faire tomber.
Encore une fois, c’est vous qui fixez les règles. Vous choisissez de vivre votre vie de la manière dont elle vous fait vibrer.
On sera toujours incompris par certains mais ça tombe bien ce n’est pas eux qui vivent à notre place, alors ce que les personnes qui blablatent sans bonnes intentions pensent.. on s’en fout non ? Vous aurez toujours le soutien de quelqu’un ! Alors autant se reposer sur ceux qui vous aident à kiffer votre vie, plutôt que sur ceux qui vous jugent non ?
Même si on passe par un tas d’émotions différentes, le secret c’est de prendre du plaisir à dépasser les limites que l’on se fixe.
Parce que même si tu ne t’entraines pas pour une course particulière mais juste le dimanche matin pour te tenir en forme: tu cherches déjà à te dépasser pour t’améliorer physiquement. On cherche tous à devenir meilleur et ce que tu arrives à faire dans le sport, tu peux réussir à le faire dans la vie de tous les jours.
Bien entendu, parfois c’est difficile de tout faire, notre corps nous dit « STOP » et c’est là que l’on découvre certaines de nos limites. Celles-ci ne sont pas fixées et elles évolueront tout au long de notre vie.
Les seules limites de ta vie sont celles que tu crées dans ton esprit.