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    SPORTS

    Saintexpress 2019

    Aujourd’hui, je vous retrouve pour le compte rendu de ma course sur la Saintexpress 2019. 44KM, 1000 D+ c’est ce qui nous est annoncé !

    Je l’ai déjà faite en 2018 et cette année Ibis me propose de découvrir leur offre Ibis Sport à travers la Saintelyon ! Cette course mythique dans ma ville de coeur.

    Ils me proposent le dossard de mon choix, je demande l’avis de mon coach et on décide de finir ma saison sur la Saintexpress, le 30 novembre 2019.

    Dans un second temps, je recois un super mail de Odlo (une marque d’origine Norvégienne, de vêtements techniques sportifs !). Ils proposent de m’accompagner pour la saintexpress et le reste de l’hiver ! Je suis ravie de pouvoir tester cette marque dont j’avais déjà bien entendu parler.

    medaille saintexpress

    JOUR – J

    Avec David (mon coach), @mehditetard et une amie de mon coach, nous partons avec la seconde vague. David me donne le topo: on marche vite dans les montées, on relance et on court sur les autres parties du parcours !

    Je dis « OK » et on s’élance pour 44KM. J’espère secrètement faire un meilleur temps que l’année dernière (6h). Mais je sais aussi qu’il peut se passer beaucoup de choses sur une distance comme celle-ci !

    Alors, je suis David ! Je me cale dans ses jambes, je cours à son rythme. Je sais qu’il me connait par coeur et que je peux lui faire confiance sur la gestion de la course.

    Il est minuit, la pluie commence à tomber. Je me félicite d’avoir déjà mis mon K-way ! Je porte le système 3 couches: le Blackcomb comme première couche (seconde peau technique, Best-Seller de la marque), mon Gilet comme seconde couche (j’aime ses manches courtes, il protège du vent et apporte aussi de la chaleur) et le K-way (comme 3ème couche avec des découpes au laser sous les bras et une fente dans le dos pour qu’il soit aéré) !

    Nous arrivons à un ravitaillement au chaud dans un gymnase (le premier ravito était dehors mais nous n’avions pas besoin de nous arrêter à ce moment là), il y avait de plus en plus de flaques et de boue. Mais le terrain est encore praticable.

    On trace, j’ai encore de l’eau et de quoi manger dans mon sac, je n’ai pas envie de m’arrêter et David non plus. Par contre, il doit remplir une flasque. On repart, même si au départ j’ai un peu froid, je me réchauffe vite en courant.

    finish saintexpress

    Plus on avance, plus il pleut, plus la boue devient de plus en plus importante. Il y a même des ruisseaux qui se forment sur les chemins. Je n’arrive plus à me rappeler à quel kilométrage on était quand on se retrouve à devoir marcher. Le terrain est devenu très glissant: des personnes tombent sur les fesses autour de nous ! Un peu plus loin encore, on se retrouve avec des flaques qui nous remontent jusqu’aux genoux.. c’est une vraie fête de la boue cette année, j’en rigole tellement c’est surréaliste !

    J’ai un peu mal au ventre par moment mais c’est supportable. J’avais très peur qu’avec le froid cela s’aggrave mais pas du tout. Mon ventre est tenu au chaud, je continue de manger ce que j’avais prévu comme ravitaillement, je bois de l’eau environ toutes les 20 minutes et je me sens bien.

    David est plus rapide que moi dans les descentes techniques, j’essaye de le suivre mais parfois il prend de l’avance. Alors il m’attend un peu, je le rattrape et on continue notre bonhomme de chemin.

    J’avoue sentir que, contrairement à l’année dernière, je ne ressens pas de « mur » cela me donne la pêche ! Je me dis que tout le travail foncier cette année porte ses fruits et ça me fait plaisir.

    Les kilomètres s’enchainent, tout se passe bien malgré les conditions je me sens pas trop mal ! Bien entendu, mes jambes sont plus fatiguées qu’au début, ma foulée est plus lourde mais mon corps encaisse. Mon souffle encaisse. Je suis fière de moi, je prends confiance en mes capacités sur les longues distances. Ca ne fait pas si longtemps que je cours du long. J’ai couru pour la première fois plus de 30 KM l’année dernière, cela fait tout pile un an que je porte des dossards de distance supérieur à 40km.

    La partie que je trouve la plus dur musculairement (à mon niveau) arrive. Ce sont les dernières montées sur bitume en arrivant au niveau de Lyon. Il reste un peu plus d’une heure de course à priori et c’est mentalement que ça se joue. On grimpe, certaines montées semblent interminables mais je relance une foulée dès que possible. On s’encourage entre coureurs, j’ai l’impression que les montées / descentes ne s’arrêteront jamais (c’est fou comme tout parait plus long lors d’une fin de course. Quand on sait que l’arrivée se rapproche !).

    Et voila, le pont juste avant La Halle arrive, les derniers zigzag jusqu’à La Halle aussi, on essaye de faire des photos en duo avec David, on se sourit: on l’a fait et on est très heureux ! C’était dantesque ! Je regarde mon chrono, -30min sur mon temps de l’année précédente: je suis encore plus heureuse.. Je me suis dépassée, j’ai progressé et c’est aussi grâce à mon coach qui me pousse à croire en moi (et qui me prépare bien).

    On se sert dans les bras, j’entends mes parents, Manon et Alessia qui sont là. BIG SOURIRE et plein le coeur !

    On file se changer pour boire une bière en l’honneur de notre course. Je vais dormir ensuite deux grosses heures à l’hôtel avant de me lever pour rejoindre les copains à La Halle afin d’accueillir mes amies qui courraient 76KM. Tellement émouvant de les voir finir, tellement fière d’elles !

    Et voilà, un nouveau week end sportif qui se clôture. Des souvenirs plein la tête et peut être un jour j’oserais me lancer sur la Saintelyon complète. Mais je ne pense pas que ce sera l’année prochaine , mes objectifs sont ailleurs et c’est une préparation à ne pas négliger !

    mon vlog de la course !

    Voici un peu plus d’infos sur Ibis Sport:

    • Tarif préférentiel jusqu’à -50% sur présentation d’une convocation / inscription à une compétition sportive
    • Late check-out pour laisser le temps de se reposer après la compétition (17h au lieu de 11h/12h et ça c’était vraiment cool après la saint express !)
    • Petits-déjeuners adaptés aux sportifs : jambon, œuf, pain complet, fruits frais
    • Possibilité de mise à disposition d’une salle de réunion pour les briefings lors des déplacements en groupe
    • Possibilité d’avoir un encas 24H/24H

    Plus d’infos sur ma tenue Odlo:

    première couche blackcomb odlo
    Première couche technique « Blackcomb » , je la porte taille S.
    seconde couche gilet millenium odlo
    Seconde couche, gilet « Millennium S-Thermic », porté taille S
    Veste ZEROWEIGHT RAIN WARM odlo
    3ème couche, Veste « ZEROWEIGHT RAIN WARM », portée taille S
    Collant de running ZEROWEIGHT WINDPROOF WARM odlo
    Legging « ZEROWEIGHT WINDPROOF WARM » , porté taille S
    Gants INTENSITY SAFETY LIGHT
    Gants « INTENSITY SAFETY LIGHT »
    Bandeau Ceramiwarm
    Bandeau CERAMIWARM

    Voilà, j’espère que ce petit compte rendu vous a plu, merci pour vos messages d’encouragements et bravo à tous pour vos courses respectives !

    A très vite,

    Sportivement,

    runamande

    article écrit en collaboration rémunérée avec Odlo.

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    HUMEURS

    DE 2018 À 2019

    Autant je ne prends pas de résolutions pour la nouvelle année car je pense que l’on peut le faire quand on le souhaite.

    Autant j’aime retracer ces 12 mois, prendre du recul et voir l’évolution qu’il en ressort.

    Pour plusieurs raisons, je savais déjà que 2018 serait remplie de changements, de défis personnels, sportifs et professionnels.

    La première: je savais que mon amoureux, qui partage ma vie depuis bientôt 4 ans, allait devoir partir en OPEX dans l’année. Je savais que cela allait durer au minimum 4 mois et ni lui, ni moi avions déjà vécu ce genre de situation et cela allait être un défi. D’abord pour lui car il allait découvrir, enfin, ce que partir en mission signifiait et mettre à profit tout ce qu’il avait appris pendant ses études. Ensuite, j’allais devoir apprendre à gérer son absence, la vie sans lui et sans nouvelle pendant des semaines et l’inquiétude que cela peut engendrer par rapport à ce qu’il faisait.

    Et puis, tant que l’on a pas vécu une absence aussi longue et aussi particulière, on ne sait pas vraiment comment notre couple va réagir, est ce que l’on s’aime assez pour supporter tout cela, est ce que l’on va réussir à communiquer, à rassurer l’autre ?

    Enfin bref, c’est un côté bien plus personnel de ma vie et de la sienne, mais voilà, je ne peux pas vous parler de 2018 sans vous parler de ces 4 mois et demi.

    Le boulot, la préparation de mon objectif sportif 2018, mes amis, ma famille, Loxen, le partage sur mes réseaux et le planning que je m’étais fixé m’ont permis de rythmer ma vie et de m’aider à traverser ces quelques mois.

    Cette période m’a aussi malheureusement donné l’occasion de faire le tri sur ce qui est important et positif. J’ai appris à m’entourer des personnes bienveillantes et avec qui j’avais un vrai échange pour pouvoir nous entraider. Les autres aussi ont des difficultés mais c’est important de montrer que nous sommes là pour eux, mais quand c’est à notre tour d’aller moins bien, il faut que l’on nous donne en retour. Mettre un peu son confort de côté et sa flemme afin d’être présent pour de vrai.

    runamande saint express

    Pour pouvoir supporter l’absence de mon chéri et être heureuse, même loin de lui, il fallait que je continue de travailler mon développement personnel.

    Il y a quelques années, je n’aurais absolument pas bien vécu cette séparation, j’aurais été très malheureuse, à ruminer dans mon coin, à penser que je ne pouvais pas vivre au côté d’une personne qui part aussi souvent en mission. J’aurais pensé que sa présence physique au quotidien était nécessaire pour être heureuse. J’aurais peut être même extrapolé des films de jalousie, j’aurais été paranoïaque : si jamais il y a une jolie femme là bas qui le drague ? Et si jamais elle est plus belle et interessante que moi ? Peut être qu’elle, elle connait aussi toutes les références de Kaamelott, peut être qu’elle est passionnée de rugby et qu’il va vouloir me quitter pour elle ?

    Sauf que, toutes ces questions ne me sont même pas venues à l’esprit car j’ai appris à prendre confiance en moi, à me trouver des qualités, à m’aimer malgré mes défauts et surtout à accepter que mon homme m’aime aussi malgré mes défauts (qu’il connait très bien depuis plus de trois ans). Et que, s’il avait voulu me tromper ou me quitter, il n’aurait pas eu besoin d’une mission pour cela.

    Et je peux vous dire que je suis très fière d’avoir avancée sur ce sujet car je pense sincèrement qu’avec la Margot hyper mal dans sa peau, ça ne se serait surement pas aussi bien passé.

    runamande half ironman

    Mon Half Ironman à Vichy m’a permis de constater tout le progrès sportif que j’ai réalisé et la nouveauté de 2018, qui était de travailler avec un coach, est la meilleure décision que j’ai prise sportivement ! Il a été d’un soutien et d’une écoute parfaite, j’était prête pour l’épreuve qui m’attendait ce 25 aout et je me suis dépassée comme je l’espérais.

    Le point noir sportif de 2018 c’est mon mental encore trop faible dans l’effort. J’ai envie de moins écouter cette petite voix qui me demande de prendre une pause, de marcher quelques mètres alors que je SAIS au fond que c’est normal d’avoir ce sentiment de fatigue musculaire et que je n’ai pas besoin de m’arrêter c’est juste un signal du cerveau et je peux aller au delà ! Bref, je dois continuer à travailler là dessus et un très bon test sera le Marathon de Paris 2019, puis le Half Ironman de Aix en Provence et enfin mon défi sportif le plus incroyable (et j’ai du mal encore à réaliser que cette année je serais sur la ligne de départ et non dans les spectateurs): l’Ironman de Nice 2019.

    runamande beagle

    Le troisième challenge de 2018 a été un changement radical d’environnement.

    Je n’ai pas renouvelé mon contrat militaire pour suivre mon chéri dans sa mutation. Je savais que c’était la meilleure décision pour moi. L’armée va me manquer car c’est un environnement de travail et des valeurs qui me correspondent depuis toujours mais c’est un chapitre que je clôture.

    J’ai déjà retrouvé un CDD en tant qu’infirmière dans le civil et j’ai hâte de commencer. J’ai trouvé une solution qui me permettra de m’entrainer sereinement pour mon Ironman tout en continuant le métier que j’aime.

    Il y a plein de possibilités, grâce à ce boulot, on peut exercer dans des milieux très différents les uns des autres et chaque environnement, service, structure nous apporte quelque chose pour évoluer professionnellement.

    Enfin, le déménagement n’a pas été simple. Comme je vous l’ai déjà expliqué Lyon m’a énormément apporté d’un point de vue personnel. J’étais entourée de personnes formidables et j’avais construit un cocon dans lequel j’évoluais positivement depuis des années.

    runamande Lyon

    Mais, les vrais amis, les vrais relations survivent aux changements et à la distance. Je me sens prête à construire un nouveau cocon dans ma nouvelle ville. Les alentours sont parfaits pour m’entrainer, pour Loxen il y a plein de nouveaux endroits à découvrir et mon chéri est dans un nouveau lieu d’exercice qui lui plait énormément.

    Je suis très chanceuse d’être bien entourée et je suis reconnaissante envers mes proches qui ont été d’un soutien essentiel dans les difficultés que j’ai pu rencontrer cette année. Je vous aimes tellement ! Que ce soit en famille ou entre amis, j’ai de nombreux souvenirs de moments partagés très heureux que je garde bien en tête en cas de coups durs.

    J’ai aussi eu des opportunités extras qui se sont présentées à moi via les réseaux sociaux et j’ai pu vivre de super bons et beaux moments grâce à vous qui me suivez.

    runamande blog sport

    Au niveau sportif, l’année s’est terminée après la Saintexpress (un trail de 44KM). Le coach m’a demandé de faire une coupure annuelle qui tombait à pic car j’avais une petite tendinite qui apparaissait et qui nécessitait du repos pour qu’elle ne décide pas de s’installer !

    2019 a débuté depuis quelques semaines et la prépa de l’Ironman depuis le 7 janvier. Je me sens reposée, pas de douleurs à l’horizon et je suis motivée pour affronter ce plan d’entrainement !

    J’espère que cet article vous a plu,

    J’ai compris depuis quelques années qu’écrire me permet de faire le point, de poser les mots sur ce que je ressens et d’ainsi continuer à avancer.

    Vous n’êtes pas du tout obligé de le faire sur un blog public, comme moi, mais je sais que c’est une bonne manière de repartir la tête plus légère dans l’aventure de la vie !

    J’ai retracé mon année aussi en image avec cette vidéo:

    Je vous souhaite une belle année 2019 remplie de réussites, d’amour et de santé.

    A très vite,

    Sportivement,

    runamande

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