Aujourd’hui, je vous retrouve pour le compte rendu de ma course sur la Saintexpress 2019. 44KM, 1000 D+ c’est ce qui nous est annoncé !
Je l’ai déjà faite en 2018 et cette année Ibis me propose de découvrir leur offre Ibis Sport à travers la Saintelyon ! Cette course mythique dans ma ville de coeur.
Ils me proposent le dossard de mon choix, je demande l’avis de mon coach et on décide de finir ma saison sur la Saintexpress, le 30 novembre 2019.
Dans un second temps, je recois un super mail de Odlo(une marque d’origine Norvégienne, de vêtements techniques sportifs !). Ils proposent de m’accompagner pour la saintexpress et le reste de l’hiver ! Je suis ravie de pouvoir tester cette marque dont j’avais déjà bien entendu parler.
JOUR – J
Avec David (mon coach), @mehditetard et une amie de mon coach, nous partons avec la seconde vague. David me donne le topo: on marche vite dans les montées, on relance et on court sur les autres parties du parcours !
Je dis « OK » et on s’élance pour 44KM. J’espère secrètement faire un meilleur temps que l’année dernière (6h). Mais je sais aussi qu’il peut se passer beaucoup de choses sur une distance comme celle-ci !
Alors, je suis David ! Je me cale dans ses jambes, je cours à son rythme. Je sais qu’il me connait par coeur et que je peux lui faire confiance sur la gestion de la course.
Il est minuit, la pluie commence à tomber. Je me félicite d’avoir déjà mis mon K-way ! Je porte le système 3 couches: le Blackcomb comme première couche (seconde peau technique, Best-Seller de la marque), mon Gilet comme seconde couche (j’aime ses manches courtes, il protège du vent et apporte aussi de la chaleur) et le K-way (comme 3ème coucheavec des découpes au laser sous les bras et une fente dans le dos pour qu’il soit aéré) !
Nous arrivons à un ravitaillement au chaud dans un gymnase (le premier ravito était dehors mais nous n’avions pas besoin de nous arrêter à ce moment là), il y avait de plus en plus de flaques et de boue. Mais le terrain est encore praticable.
On trace, j’ai encore de l’eau et de quoi manger dans mon sac, je n’ai pas envie de m’arrêter et David non plus. Par contre, il doit remplir une flasque. On repart, même si au départ j’ai un peu froid, je me réchauffe vite en courant.
Plus on avance, plus il pleut, plus la boue devient de plus en plus importante. Il y a même des ruisseaux qui se forment sur les chemins. Je n’arrive plus à me rappeler à quel kilométrage on était quand on se retrouve à devoir marcher. Le terrain est devenu très glissant: des personnes tombent sur les fesses autour de nous ! Un peu plus loin encore, on se retrouve avec des flaques qui nous remontent jusqu’aux genoux.. c’est une vraie fête de la boue cette année, j’en rigole tellement c’est surréaliste !
J’ai un peu mal au ventre par moment mais c’est supportable. J’avais très peur qu’avec le froid cela s’aggrave mais pas du tout. Mon ventre est tenu au chaud, je continue de manger ce que j’avais prévu comme ravitaillement, je bois de l’eau environ toutes les 20 minutes et je me sens bien.
David est plus rapide que moi dans les descentes techniques, j’essaye de le suivre mais parfois il prend de l’avance. Alors il m’attend un peu, je le rattrape et on continue notre bonhomme de chemin.
J’avoue sentir que, contrairement à l’année dernière, je ne ressens pas de « mur » cela me donne la pêche ! Je me dis que tout le travail foncier cette année porte ses fruits et ça me fait plaisir.
Les kilomètres s’enchainent, tout se passe bien malgré les conditions je me sens pas trop mal ! Bien entendu, mes jambes sont plus fatiguées qu’au début, ma foulée est plus lourde mais mon corps encaisse. Mon souffle encaisse. Je suis fière de moi, je prends confiance en mes capacités sur les longues distances. Ca ne fait pas si longtemps que je cours du long. J’ai couru pour la première fois plus de 30 KM l’année dernière, cela fait tout pile un an que je porte des dossards de distance supérieur à 40km.
La partie que je trouve la plus dur musculairement (à mon niveau) arrive. Ce sont les dernières montées sur bitume en arrivant au niveau de Lyon. Il reste un peu plus d’une heure de course à priori et c’est mentalement que ça se joue. On grimpe, certaines montées semblent interminables mais je relance une foulée dès que possible. On s’encourage entre coureurs, j’ai l’impression que les montées / descentes ne s’arrêteront jamais (c’est fou comme tout parait plus long lors d’une fin de course. Quand on sait que l’arrivée se rapproche !).
Et voila, le pont juste avant La Halle arrive, les derniers zigzag jusqu’à La Halle aussi, on essaye de faire des photos en duo avec David, on se sourit: on l’a fait et on est très heureux ! C’était dantesque ! Je regarde mon chrono, -30min sur mon temps de l’année précédente: je suis encore plus heureuse.. Je me suis dépassée, j’ai progressé et c’est aussi grâce à mon coach qui me pousse à croire en moi (et qui me prépare bien).
On se sert dans les bras, j’entends mes parents, Manon et Alessia qui sont là. BIG SOURIRE et plein le coeur !
On file se changer pour boire une bière en l’honneur de notre course. Je vais dormir ensuite deux grosses heures à l’hôtel avant de me lever pour rejoindre les copains à La Halle afin d’accueillir mes amies qui courraient 76KM. Tellement émouvant de les voir finir, tellement fière d’elles !
Et voilà, un nouveau week end sportif qui se clôture. Des souvenirs plein la tête et peut être un jour j’oserais me lancer sur la Saintelyon complète. Mais je ne pense pas que ce sera l’année prochaine , mes objectifs sont ailleurs et c’est une préparation à ne pas négliger !
Comment commencer ? Ce 30 juin 2019, j’ai pris le départ d’un rêve. Ce rêve c’était de terminer un full Ironman. Pas n’importe lequel, celui de Nice. Car c’est dans cette ville que j’ai pris la décision de m’inscrire à un triathlon XXL. Car c’est dans cette ville que j’ai vibré pour la première fois avec les athlètes sur la promenade, que des anonymes, des personnes que je ne connaissais pas et pourtant.. ils m’avaient fait frissonner comme rarement je l’ai fais devant une course. Depuis, toutes mes courses, je les réalisais dans le but de préparer ce Jour J.
crédit photo: Ironman
Des années de préparation, une blessure, un triathlon M, quelques 10KM, un semi, deux Half Ironman, mon premier marathon, des doutes, des pleurs, des sensations de ne pas être à la hauteur, des hauts aussi (et heureusement !). David, mon coach a été parfait pendant ces deux années d’accompagnement (et je compte bien le garder pour mes futurs objectifs sportifs). C’est une personne exceptionnelle, humaine, qui porte les mêmes valeurs que moi. C’est devenu une personne essentielle dans ma vie et je remercierais jamais assez Mélanie de l’avoir mis sur mon chemin.
Un IMMENSE merci à ma diététicienne Julie. Tu as changé ma vie sportive et mes compétitions grâce à tes précieux conseils. Mes entrainements et surtout mes sensations digestives lors des évènements sportifs de cette année n’ont rien à voir. C’est tellement génial et essentiel. Tu as été au top dans ce suivi !
Je ne vais pas revenir sur la prépa car vous avez mes articles précédents pour ça.
Au briefing de la veille de course, nous avons appris que la préfecture a voulu annuler l’évènement. Les distances ont donc été raccourcie pour raison de canicule et d’un pic de pollution (effectivement il y avait un nuage visible sur Nice). Forcément, j’ai été déçue mais j’étais surtout très contente de pouvoir prendre le départ. Mais, j’ai une sensation d’inachevée donc je prendrais ma revanche sur les distances ! Ce sera donc 3,8KM de natation, 152 KM de vélo (et environ 1900 D+), 30KM de course à pied.
crédit photo: Ironman
L’heure du départ est proche. ETAPE PAR ETAPE. YAPLUKA !
Réveil ⏰ à 3H45, on se prépare avec ma famille au airbnb. Il était à quelques arrêts de Tram et 20min à pied du départ. Je fais mes boissons énergétiques avec les recettes que Julie m’avait fait tester sur plusieurs courses précédentes, je prends mes ravitos pour les rajouter en arrivant au Bike Park (avec la chaleur je les avais pas mis la veille, trop de risque que la boisson tourne et que mes barres soient toutes fondues et indigestes). Je mange ma galette avec du miel, j’installe mes tatouages et ma puce sur la cheville gauche. Dernier tour pour vérifier qu’il ne manque rien dans mon sac de départ et GO. Pompe à vélo et combinaison sous le bras, nous partons tous les 7 (ainsi que Loxen) en direction de la promenade des anglais. Je ne sais toujours pas si la combi est autorisée, j’espère secrètement que oui car la natation est mon point faible et elle m’aide beaucoup ! Arrivée au parc à vélo, je fais des bisous à ma famille, je les laisse pour aller gonfler mes pneus, installer mes barres et compotes, mes bidons sur mon Merida. Je fais un coucou aux filles que je connais (@maudebaudier @mohlirun @juliette_irondoll @juliettekeisser @sarahvaletterun ).
Crédit photo: 61pouces
Je mets de la crème anti-frottements sur ma nuque quand la nouvelle tombe: combinaison autorisée ✅ ! Je ressens comme un vent de soulagement autour de moi 😁, je n’étais pas la seule à espérer cela. C’est le moment de commencer à l’enfiler.
Nous partons direction la mer pour nous échauffer, je retrouve mes amis et ma famille derrière les barrières, ils se sont levés tôt pour me voir partir, je suis déjà émue.. ça promet ! Derniers coucou et embrassades : je m’installe dans mon SAS après avoir fait un petit aller-retour dans l’eau pour me rafraîchir.
Je respecte mon SAS de départ car je ne veux pas être doublée et prendre des coups en me mettant dans un couloir qui serait trop rapide pour mon niveau. Mais j’ai peur d’attendre longtemps sur la plage comme je suis dans les derniers. Je prévois de nager entre 1H30 et 1h45.
Le speaker est au taquet, il nous ambiance et ça fait du bien. Je crie, tape dans mes mains, j’essaye de me mettre dans une bulle positive. C’est tellement la folie !
NATATION
🔫 Départ donné à 6H25 pour les pro Hommes, 6h26 pour les pro Femmes, on attend sous la chaleur notre tour. Il y a un seau pour se rafraichir dans le SAS, je mouille ma nuque. 🕰 6h48 c’est mon tour et je m’élance. Rapidement, on me nage dessus mais je me trouve un couloir. Nous sommes nombreux, j’ai encore le droit à quelques coups de bras ou de pieds pendant les 3800 m qui me sépare de la transition. J’avais peur de mal gérer ma respiration etc. Finalement, j’ai beaucoup nagé par 2 temps et c’est comme ça que je me sentais le mieux ! J’ai même pu voir quelques poissons sur une partie du parcours et pas de méduses à l’horizon 👌🏻. Ma combi arena a été parfaite 🏊🏻♀️. Je suis contente de mes sensations, je suis contente de ne pas avoir paniquée, c’est hyper agréable de nager aussi tôt dans une mer aussi calme. Je me rapproche petit à petit de la plage, la musique est de plus en plus forte. 1 étape sur 3 est faite. En sortant je scrute sur les côtés pour voir mes proches 😍. Ils sont là, je leur fais mon plus beau sourire et je file au vélo. Je n’avais pas mis en route la montre pour la natation car je ne savais pas si elle tiendrait le coup tout le long de l’ironman. A ce moment là, je n’ai donc aucune idée du temps que j’ai fais. Je pense avoir bien traîné car il n’y a plus beaucoup de vélo dans le Bike park. C’est pas grave, je m’en doutais ! Je me sèche bien les pieds (j’avais aussi profité quelques secondes de la douche à la sortie de la mer 🚿).
crédit photo: 61pouces
VÉLO
J’enfile mon matériel de vélo, mon dossard et je cours jusqu’à mon Merida Bikes France 🚲. Je galère à mettre mon paquet de mouchoir et deux compotes dans ma trifonction, avec l’excitation je ne trouvais pas mes poches 😂. Finalement je m’en sors quelques mètres avant de passer la ligne pour monter sur le vélo 😅. Et c’est parti ! Je pense à ce que m’a dit Solene et m’installe pour prendre rapidement de la vitesse car la première montée arrive assez vite sur le parcours.
crédit photo: Ironman
J’ai la tête dans les prolongateurs mais là, j’entends mes proches ! Je les vois le long de la route en mode Cheerleader, des pancartes qui me disent de rouler comme si je devais sauver la mère de Bambi 😂 (après celle avec Dori pour la natation 🐠). C’est juste génial je suis sur un nuage. Avoir fait la reco de cette première partie jusqu’au col de l’Ecre m’aide énormément. Je sais ce qui m’attend et où je vais 🚴🏻♀️. Un monsieur chute juste devant moi, il me dit que tout va bien alors je continue. Je suis contente je rattrape du monde et ça me booste ! J’apprécie énormément ce type de parcours. J’aime les montées même si, bien sûr, c’est dur et il fait chaud. Je bois énormément et mange toutes les 20min un ravito. Ça m’occupe l’esprit de penser à mon alimentation et avec les chaleurs du jour il ne faut pas se rater, ça peut être vite un problème pour la suite !
crédit photo: Ironman
Je jette une de mes gourdes dans l’éco Zone et récupère une petite bouteille d’eau qui tient dans mon porte bidon. Ainsi de suite sur les ravitaillements que je croise. Je n’ai jamais autant bu mais je me faisais confiance, l’important c’était de s’hydrater pour éviter les crampes et autres problèmes liés à la déshydratation. Malheureusement, j’ai trop confiance lors de la descente avant la seconde partie montante. J’ai une bonne vitesse, je prends un virage trop rapidement, en extérieur et là PAF LA GLISSADE. Telle une banane 🍌 dans Mario Kart je glisse sur 100m. Deux garçons s’arrêtent et me relèvent avec mon vélo (ils n’ont pas pensé à leur course, se sont inquiétés pour moi, c’était TELLEMENT gentil ! MERCI). J’ai déraillé et plusieurs brûlures sur le côté gauche. Mon Merida est en état de repartir alors moi aussi ! Je ne réfléchis pas à mes bobos 🤕, j’ai rien de casser mais je tremble un peu. Je remonte en selle et je suis beaucoup plus prudente pour la suite 😇. J’ai l’occasion de croiser Juliette et Maude on s’encourage. Il y a vraiment une bonne ambiance sur le parcours ! Celui-ci est magnifique et les encouragements de tous les volontaires et habitants des villes que nous traversons sont dingues ! Il y a des personnes qui ont sorties leurs tuyaux d’arrosage pour nous rafraichir, très régulièrement des gens nous encouragent, c’est trop trop trop top. Ça aide tellement pendant ces heures d’effort 🙏🏻.
crédit photo: Ironman
Enfin, Nice est là. La promenade me paraît tellement longue, je déroule les jambes en moulinant et pense à ma transition course à pied. Il y a une ambiance de folie sur la promenade 🔥. Ça tombe bien car on en a besoin 😆. J’entends mon nom et voit les copains qui sont là ! Tellement heureuse de les voir, j’ai encore les larmes qui montent: ça promet 😘.
crédit photo: Yoann Rochette
COURSE À PIED
Transition et pipi ✅, maintenant va falloir faire trois boucles de 10km cocotte ! Je sors de la transition et une équipe de pompom girl m’attend 👯♀️👯♂️: Mes proches sont déchaînés, je craque, c’est trop pour mon petit cœur émue comme tout. Des pancartes, des paillettes, un beachflag avec mon logo, les t-shirts corporate, .. c’est tellement fou. Ils avaient prévu tout ça en cachette 😭. Je m’étais promis une chose: ne pas marcher entre chaque ravitaillement. 2KM par 2KM. C’est simple: courir, douche fraîche, banane ou tuc, verre d’eau dans le gosier, verre d’eau sur la tête et je repars. 🔁
crédit photo: 61pouces
Je m’autorise à trainer sous les douches et lorsque je bois. Je ferais aussi deux pauses pipi sur le parcours. C’est dur mais je sais que si je marche entre les zones de ravitaillements, je m’en voudrais et qu’après mentalement ce serait encore plus dur. Je me connais. Alors j’ai passé ce cap mental de me faire confiance et de me dire que je suis capable. C’était le plus difficile, j’ai réussi et ça me rend super fière de moi !
Un chouchou, deux chouchous.
crédit photo: 61pouces
Ma carotte 🥕 c’est de retrouver mes proches à chaque fin et début de tour.
Mon chéri et ma sœur Manon viennent à ma rencontre pour me booster sur le dernier tour. Des copains des réseaux sont là aussi, des bénévoles me disent de rejoindre Loxen 🐶 (voir des abonnés m’encourager c’est touchant !).. Il y a même Arnaud qui me suit de loin en vélo et qui a régulièrement des mots d’encouragements à mon égard. Et les Gueugnonnais vers l’aéroport. MERCI d’avoir été là car c’était la partie où j’avais souvent envie de marcher. Le cardio ❤️ m’en fait baver : j’ai l’impression de courir dans un Hammam avec la chaleur et l’humidité des douches fraîches. Sur un des tours, @benedicteperron me dit de bien souffler. Effectivement, sans m’en rendre compte avec la chaleur je respirais trop vite et mon coeur s’emballait.
crédit photo: 61pouces
Enfin, on y arrive: c’est le dernier. Tout ce que je fais, c’est la dernière fois. Dernière fois que je passe vers cet aéroport et les travaux, dernière fois que prends cette douche, dernier ravito.. la foule et l’ambiance se rapproche 🙏🏻. La voix des speakers est de plus en plus forte. Ma famille est là 😭. Mes amis sont dans les tribunes de l’arrivée, je leur serre les mains, je suis boulversée. Je passe l’arrivée remplie de gratitude envers ces personnes que j’aime, envers moi pour avoir été au bout.
YOU ARE AN IRONMAN !
crédit photo: Ironman
Je suis fière de moi. J’ai réussi le pari d’avoir assez confiance en moi pour rêver cette course, m’entraîner sur plus de deux ans et pour aller au bout. Je suis sur mon nuage. Je suis reconnaissante. Je suis tellement heureuse 🙌🏻.
Pour les amoureux des chiffres 🏊🏻♀️🚴🏻♀️🏃🏻♀️ – 11H58 de course – (1H30 SWIM / 6H17 BIKE / 3H55 RUN) ~ 2600 partants et 306 personnes non classées dont 54 femmes – 1683ème/2294 au scratch – 119ème/206 femmes – 16ème/27 de ma catégorie d’âge.
Allez à la rencontre de vous-même, apprenez à vous connaître à travers le sport. Ne pensez pas que ce n’est que pour les autres. On peut tous se donner des défis et prendre le temps de les réaliser. Entrainez vous, croyez en vous. Ce sont des moments uniques à vivre et des souvenirs gravés à jamais. Vous êtes seuls à pouvoir réalisez vos objectifs.
Je ne cherche qu’a progresser. Ma seule concurrente c’est cette petite voix négative dans ma tête.
Je vous laisse avec le vlog de cette journée fantastique.
N’hésitez pas à vous abonner à ma chaine Youtube, ça motive toujours et ça fait plaisir !
Et voilà, que d’émotions en montant cette vidéo et en écrivant ce nouvel article à propos de cette course qu’est l’ IRONMAN de NICE.
Encore un immense merci à mes proches, à mon coach @david_x3s , ma diététicienne @julie.huart (et @sportnbio ), à vous derrières vos téléphones et aux marques qui m’ont accompagnées dans cette aventure. En particulier: MERIDA , GO SPORT , ASICS , ARENA et CASTELLI ! Tout le matériel que vous m’avez fournit a été plus qu’à la hauteur de mes attentes ! Une aventure sportive inoubliable.
Le 14 avril 2019, j’ai participé à mon premier marathon à Paris dans le cadre de ma prépa Ironman de Nice. J’ai eu l’opportunité de ce dossard grâce à ASO Challenge que je remercie !
Crédit photo: Yoann Rochette
Cette course m’a permis de prendre confiance en moi, de découvrir cette distance avant mon triathlon XXL, de faire du volume, de voir les copains, de faire un des marathons que ma maman a déjà couru, de tester mes nouvelles baskets Asics Metaride sur cette distance (et savoir si je les porterai le 30 juin: c’est le cas ! Elles ont été parfaites. Je les testais depuis un mois avant la course 🙂 ).
Cette course c’était aussi le moyen de savoir si ma blessure de février était de l’histoire ancienne. C’est validé ! Mon corps a bien géré la course et je n’ai pas eu de douleurs physiques suite à ces 42KM.
J’ai aussi pu tester mon allure ironman sur le premier semi. C’était pas simple de courir en « sous régime » mais c’était important de le faire: mon coach m’avait donné des consignes que j’ai respecté. Pas question de me flinguer pour la suite de la saison !
J’ai eu les jambes de bois après le 36 ème kilomètres mais heureusement GO SPORT m’avait envoyé une messagère de bonnes ondes et un soutien psychologique pour la fin: merci encore @ouestcharly tu as été grandiose ! Et merci le #GOSPORTCREW !
Avec ma belle Eleanor à l’arrivéee ! Crédit photo: Yoann Rochette
https://www.instagram.com/p/BwSYs6Klf2C/
Bref, je vous laisse avec ce CR instagram et un vlog souvenir (merci maman, papa et mon chéri pour les rushs vidéos !)
A très vite, n’hésitez pas à me suivre sur instagram ( @margot_dvg ) ou à vous abonner à ma chaine Youtube ( Margot Dvg ).
Autant je ne prends pas de résolutions pour la nouvelle année car je pense que l’on peut le faire quand on le souhaite.
Autant j’aime retracer ces 12 mois, prendre du recul et voir l’évolution qu’il en ressort.
Pour plusieurs raisons, je savais déjà que 2018 serait remplie de changements, de défis personnels, sportifs et professionnels.
La première: je savais que mon amoureux, qui partage ma vie depuis bientôt 4 ans, allait devoir partir en OPEX dans l’année. Je savais que cela allait durer au minimum 4 mois et ni lui, ni moi avions déjà vécu ce genre de situation et cela allait être un défi. D’abord pour lui car il allait découvrir, enfin, ce que partir en mission signifiait et mettre à profit tout ce qu’il avait appris pendant ses études. Ensuite, j’allais devoir apprendre à gérer son absence, la vie sans lui et sans nouvelle pendant des semaines et l’inquiétude que cela peut engendrer par rapport à ce qu’il faisait.
Et puis, tant que l’on a pas vécu une absence aussi longue et aussi particulière, on ne sait pas vraiment comment notre couple va réagir, est ce que l’on s’aime assez pour supporter tout cela, est ce que l’on va réussir à communiquer, à rassurer l’autre ?
Enfin bref, c’est un côté bien plus personnel de ma vie et de la sienne, mais voilà, je ne peux pas vous parler de 2018 sans vous parler de ces 4 mois et demi.
Le boulot, la préparation de mon objectif sportif 2018, mes amis, ma famille, Loxen, le partage sur mes réseaux et le planning que je m’étais fixé m’ont permis de rythmer ma vie et de m’aider à traverser ces quelques mois.
Cette période m’a aussi malheureusement donné l’occasion de faire le tri sur ce qui est important et positif. J’ai appris à m’entourer des personnes bienveillantes et avec qui j’avais un vrai échange pour pouvoir nous entraider. Les autres aussi ont des difficultés mais c’est important de montrer que nous sommes là pour eux, mais quand c’est à notre tour d’aller moins bien, il faut que l’on nous donne en retour. Mettre un peu son confort de côté et sa flemme afin d’être présent pour de vrai.
Pour pouvoir supporter l’absence de mon chéri et être heureuse, même loin de lui, il fallait que je continue de travailler mon développement personnel.
Il y a quelques années, je n’aurais absolument pas bien vécu cette séparation, j’aurais été très malheureuse, à ruminer dans mon coin, à penser que je ne pouvais pas vivre au côté d’une personne qui part aussi souvent en mission. J’aurais pensé que sa présence physique au quotidien était nécessaire pour être heureuse. J’aurais peut être même extrapolé des films de jalousie, j’aurais été paranoïaque : si jamais il y a une jolie femme là bas qui le drague ? Et si jamais elle est plus belle et interessante que moi ? Peut être qu’elle, elle connait aussi toutes les références de Kaamelott, peut être qu’elle est passionnée de rugby et qu’il va vouloir me quitter pour elle ?
Sauf que, toutes ces questions ne me sont même pas venues à l’esprit car j’ai appris à prendre confiance en moi, à me trouver des qualités, à m’aimer malgré mes défauts et surtout à accepter que mon homme m’aime aussi malgré mes défauts (qu’il connait très bien depuis plus de trois ans). Et que, s’il avait voulu me tromper ou me quitter, il n’aurait pas eu besoin d’une mission pour cela.
Et je peux vous dire que je suis très fière d’avoir avancée sur ce sujet car je pense sincèrement qu’avec la Margot hyper mal dans sa peau, ça ne se serait surement pas aussi bien passé.
Mon Half Ironman à Vichy m’a permis de constater tout le progrès sportif que j’ai réalisé et la nouveauté de 2018, qui était de travailler avec un coach, est la meilleure décision que j’ai prise sportivement ! Il a été d’un soutien et d’une écoute parfaite, j’était prête pour l’épreuve qui m’attendait ce 25 aout et je me suis dépassée comme je l’espérais.
Le point noir sportif de 2018 c’est mon mental encore trop faible dans l’effort. J’ai envie de moins écouter cette petite voix qui me demande de prendre une pause, de marcher quelques mètres alors que je SAIS au fond que c’est normal d’avoir ce sentiment de fatigue musculaire et que je n’ai pas besoin de m’arrêter c’est juste un signal du cerveau et je peux aller au delà ! Bref, je dois continuer à travailler là dessus et un très bon test sera le Marathon de Paris 2019, puis le Half Ironman de Aix en Provence et enfin mon défi sportif le plus incroyable (et j’ai du mal encore à réaliser que cette année je serais sur la ligne de départ et non dans les spectateurs): l’Ironman de Nice 2019.
Le troisième challenge de 2018 a été un changement radical d’environnement.
Je n’ai pas renouvelé mon contrat militaire pour suivre mon chéri dans sa mutation. Je savais que c’était la meilleure décision pour moi. L’armée va me manquer car c’est un environnement de travail et des valeurs qui me correspondent depuis toujours mais c’est un chapitre que je clôture.
J’ai déjà retrouvé un CDD en tant qu’infirmière dans le civil et j’ai hâte de commencer. J’ai trouvé une solution qui me permettra de m’entrainer sereinement pour mon Ironman tout en continuant le métier que j’aime.
Il y a plein de possibilités, grâce à ce boulot, on peut exercer dans des milieux très différents les uns des autres et chaque environnement, service, structure nous apporte quelque chose pour évoluer professionnellement.
Enfin, le déménagement n’a pas été simple. Comme je vous l’ai déjà expliqué Lyon m’a énormément apporté d’un point de vue personnel. J’étais entourée de personnes formidables et j’avais construit un cocon dans lequel j’évoluais positivement depuis des années.
Mais, les vrais amis, les vrais relations survivent aux changements et à la distance. Je me sens prête à construire un nouveau cocon dans ma nouvelle ville. Les alentours sont parfaits pour m’entrainer, pour Loxen il y a plein de nouveaux endroits à découvrir et mon chéri est dans un nouveau lieu d’exercice qui lui plait énormément.
Je suis très chanceuse d’être bien entourée et je suis reconnaissante envers mes proches qui ont été d’un soutien essentiel dans les difficultés que j’ai pu rencontrer cette année. Je vous aimes tellement ! Que ce soit en famille ou entre amis, j’ai de nombreux souvenirs de moments partagés très heureux que je garde bien en tête en cas de coups durs.
J’ai aussi eu des opportunités extras qui se sont présentées à moi via les réseaux sociaux et j’ai pu vivre de super bons et beaux moments grâce à vous qui me suivez.
Au niveau sportif, l’année s’est terminée après la Saintexpress (un trail de 44KM). Le coach m’a demandé de faire une coupure annuelle qui tombait à pic car j’avais une petite tendinite qui apparaissait et qui nécessitait du repos pour qu’elle ne décide pas de s’installer !
2019 a débuté depuis quelques semaines et la prépa de l’Ironman depuis le 7 janvier. Je me sens reposée, pas de douleurs à l’horizon et je suis motivée pour affronter ce plan d’entrainement !
J’espère que cet article vous a plu,
J’ai compris depuis quelques années qu’écrire me permet de faire le point, de poser les mots sur ce que je ressens et d’ainsi continuer à avancer.
Vous n’êtes pas du tout obligé de le faire sur un blog public, comme moi, mais je sais que c’est une bonne manière de repartir la tête plus légère dans l’aventure de la vie !
J’ai retracé mon année aussi en image avec cette vidéo:
Je vous souhaite une belle année 2019 remplie de réussites, d’amour et de santé.
Il y a quelques semaines je suis partie en vacances à La Réunion afin d’y retrouver ma sœur qui vit sur l’île depuis un an ! Je vous embarque avec moi dans ce Vlog qui j’espère vous plaira.
Un peu de soleil en ce mois de Décembre ça fait pas de mal ! ☀️
Crédit Photo: @mans_dvg
Donc voici la vidéo de ce séjour et quelques photos pour vous faire voyager !
crédit photo: @mans_dvg
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Crédit Photo: @mans_dvg
Crédit Photo: @mans_dvg
Crédit Photo: @mans_dvg
Crédit Photo: Guide des Trois Salazes
J’espère que cet article vous a plu et n’hésitez pas à me suivre sur les différents réseaux sociaux pour plus de contenus !